Faits divers France

Hervé Gourdel : un de ses assassins tué par l'armée algérienne

Publié le  Par Raphaël Didio

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Flickr - ^_^ Gongashan

L’un des assassins présumés du Français Hervé Gourdel, enlevé puis décapité en Algérie au mois de septembre dernier, a été tué par l’armée algérienne d’après le ministre de la Justice, Tayeb Louh.

Le ministre de la justice algérienne a confié que l’homme est décédé au cours d’une opération anti-terroriste qui s’est déroulée à la fin du mois d’octobre. « L'enquête préliminaire dans cette affaire a permis d'identifier un nombre de terroristes responsables de l'enlèvement et de l'assassinat du touriste français, parmi lesquels figure le terroriste éliminé par les éléments de l'Armée nationale populaire (ANP) », a-t-il précisé à l’agence APS au cours d'une conférence de presse. Le ministre n'a toutefois pas précisé son identité ni les circonstances dans lesquelles il avait été tué.


Hervé Gourdel, guide de haute montagne dans le sud de la France âgé de 55 ans, avait été enlevé le 21 septembre à une centaine de kilomètres à l’est d’Alger. Le groupe islamiste Jung al-Khilafa (« les soldats du califat ») avait revendiqué son enlèvement puis sa décapitation diffusée sur Internet. D’après le groupe, cet acte avait été commis en représailles à l’engagement aux côtés des Etats-Unis dans les frappes aériennes contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak. Un assassinat qui avait suscité une vive émotion en France, avec les drapeaux restés en berne durant trois jours. Le mois dernier, Hervé Gourdel a été fait chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume.


L’armée algérienne a depuis cet assassinat lancé une opération d’envergure afin de retrouver le corps d’Hervé Gourdel et localiser ses assassins dans le massif montagneux du Djudjura en Kabylie, à une centaine de kilomètres à l’est d’Alger. La justice algérienne a quant à elle lancé des poursuites contre 15 personnes actuellement en fuite et soupçonnées d’avoir participé à l’enlèvement. Elles sont toutes algériennes et sont toutes poursuivies pour « création d’un groupe armé terroriste », « prise d’otage » et « assassinat avec préméditation ». Parmi elles, le chef de Jund al-Khilafa, Abdelmalek Gouri, dit Khaled Abou Souleïmane, âgé de 37 ans. Les Soldats du califat avaient surgi sur la scène jihadiste fin août publiant un communiqué annonçant leur départ d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dénoncée pour sa « déviance », et a fait allégeance à l’EI.







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