Paris (75) Politique

NKM répond à Buisson : ''il n'aime pas la démocratie'' [vidéo]

Publié le  Par Gaspar S.

image article

UMP Photos - flickr

Le conseiller de Nicolas Sarkozy a estimé que la candidate désignée de l'UMP ne gagnerait pas à Paris en 2014. Nathalie Kosciusko-Morizet lui a répondu. Les deux personnalités ne font pas mystère de leurs inimitiés.

Le torchon n'en finit plus de brûler entre la candidate et le conseiller de Nicolas Sarkozy. Dans un entretien à L'Express, Patrick Buisson avait estimé que NKM n'était «pas la meilleure pour gagner, mais la meilleure pour perdre». En réponse à cette sortie quelque peu défaitiste, la maire de Longjumeau, désignée candidate de l'UMP le 3 juin, a brocardé ceux «qui sont d'une tradition politique qui n'aime pas la démocratie».

 

A lire également : Nathalie Kosciusko-Morizet l'emporte... et s'émancipe immédiatement de l'UMP.

 

Sur les ondes de France Inter, elle s'est étonnée «qu'à l'issue d'un processus démocratique, certains aient comme première réaction de dire : ce n'est pas celui qu'il fallait», en ajoutant que Patrick Buisson avait soutenu Pierre-Yves Bournazel, «quelqu'un qui a fait 10 %».

 

«Il y a des gens dont on à l'impression qu'il ont un fort ressentiment à l'égard de la démocratie. Comme si le fait d'être dans le cadre d'une désignation populaire c'était un truc qui devait jeter le trouble sur vous», a-t-elle poursuivi à l'endroit de Patrick Buisson.

 


L'invité d'Inter Nathalie Kosciusko-Morizet par franceinter

 

Durant la campagne présidentielle de 2012, Patrick Buisson, proche conseiller du président sortant, avait soufflé à Nicolas Sarkozy une stratégie que des observateurs avaient qualifié de «droitisation». NKM avait – après la campagne – estimé que le directeur de la chaîne Histoire avait voulu faire gagner Charles Maurras, penseur de l'Action française.

 

Plus récemment, Le Nouvel Observateur avait cité des propos privés de Nathalie Kosciusko-Morizet, qui pendant la campagne interne à l'UMP, aurait qualifié Patrick Buisson de «gestapette». Ce mot, nié peu après par la candidate, fait référence à un calembour du chroniqueur Jean Galtier-Boissière qui, sous l'Occupation, avait ainsi désigné l'écrivain Abel Bonnard en raison de sa sexualité supposée et des ses rapports étroits avec les nazis.







Réagir

Si vous souhaitez voir votre commentaire apparaître directement sur le site sans attendre la validation du modérateur, veuillez vous identifier ou créer un compte sur le site Paris Dépêches.


Publier le commentaire

Me prevenir des réponses




Commande de vin

Vêtements bio

retour menuRetour au menu

© 2013 AMLCF - Réalisation : NokéWeb