France Politique

Sur le traité budgétaire européen Cécile Duflot pratique le grand écart.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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AFP/Lionel Bonaventure

Tiraillée entre la solidarité gouvernementale qu'elle doit montrer et les convictions de son parti, Cécile Duflot pratique le grand écart sur le traité budgétaire européen.

Surtout ne pas créer de vagues : tel semble l'objectif de Cécile Duflot, du moins en ce qui concerne le traité budgétaire européen qui embête tant son parti. Soumise à l'exigeance de solidarité gouvernementale, l'écologiste refuse de prendre parti en invoquant être "fidèle à son parti et loyale au Gouvernement". Comprenne qui pourra....

 

"L'avis personnel de Cécile Duflot n'est pas très utile" justifie la nouvelle ministre pour refuser de prendre parti. "Si on était d'accord sur tout, on serait dans le même parti. Si le président de la république et le premier ministre estiment que tel ou tel vote constitue un acte de rupture, ce sera un acte de rupture mais pour moi, à ce stade, ce n'est pas le cas" analyse-t-elle.

 

Clairement plus à l'aise sur le sujet des Roms, maintenant que l'annonce d'hier a été faite, Cécile Duflot répéte que désormais, "pas de démantèlements sans solutions alternatives. Ce qui est important, c'est de savoir ce qu'on va faire maintenant". Mais si elle reconnait que Jean-Luc Mélenchon " a raison sur un certain nombre de points" dans ses critiques envers le Gouvernement, la ministre ne peut s'empêcher de lui répondre "j'ai envie de lui dire viens mon lapin et assieds-toi de l'autre côté de la table du Gouvernement".







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