Municipale 2014 : ''La bataille s'engage'', selon Anne Hidalgo [vidéo]
Publié le Par Gaspar S.
Parti socialiste flickr
Invitée à réagir ce 4 mai par Public Sénat à la nette victoire de Nathalie Kosciusko-Morizet lors de la primaire UMP à Paris , la première adjointe de Bertrand Delanoë, elle-même candidate pour le PS, a assuré n'avoir ''peur de personne''.
La prestation d'Anne Hidalgo, interrogée sur la chaîne Public Sénat ce mardi 4 mai, aura consisté – notamment – à relativiser le succès de la veille de Nathalie Kosciusko-Morizet. Cette dernière s'avance vers le premier tour des municipales parée du statut de figure nationale de la politique. Pour Anne Hidalgo, pas de quoi s'effaroucher. «Je n'est peur de personne (…) : franchement, je ne souffre pas d'un manque de notoriété, je suis ancrée à Paris», a-t-elle résumé.
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L'élue du XVe arrondissement a, en ce sens, tenu a dédramatiser le succès de sa rivale. «[La] droite parisienne a aujourd'hui une candidate sans surprise (…). La candidate officielle a fait un score moindre que ce que les sondages lui donnaient (…). [Désormais] la candidate est là, la bataille s'engage», a souligné la première adjointe qui estime que NKM aura «à assumer l'héritage de la droite parisienne des années UMP-RPR, où l'on ne parlait de Paris que pour des affaires politico-financières.»
A propos d'un autre héritage, celui de Bertrand Delanoë, pointé du doigt par l'UMP parisienne, Anne Hidalgo résume : «J'ai un bilan avec lui, un bilan positif avec Paris (…) Il y a des bilans plus difficiles à assumer.» Et l'adjointe de rappeler la «popularité» du maire de Paris, dont «on aura besoin après 2014». «Ce qui m'unit à Bertrand Delanoë, c'est l'amour de Paris», a poursuivi, non sans emphase, la candidate socialiste tout en se disant «très autonome» et «émancipée depuis bien longtemps».
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Sur les questions d'ordre programmatique, point d'annonce fracassante. Invitée à réagir aux modifications annoncées de la politique familiale, Anne Hidalgo dit vouloir être une maire «très attentive à la situation des familles parisiennes» car «le pouvoir d'achat dans la ville est très impacté par le coût du loyer et du logement (…)». L'élue a ainsi évoqué une augmentation «de 10 000 places de l'offre en crèches à Paris». Enfin, la socialiste a déploré «un problème majeur de pollution» en rappelant vouloir «réduire la circulation» à Paris.