Le juge Trévidic fait le parallèle entre la mort du journaliste Daniel Pearl et l'attentat de Karachi

Le point commun entre Daniel Pearl et les victimes de l'attentat de Karachi est simple: tous les deux étaient ressortissants de pays qui n'auraient pas respecté leur contrat d'armement avec le Pakistan selon Le Figaro. Le quotidien Le Parisien a révélé que le juge d’instruction en charge de l’affaire, Marc Trévidic, a acquis la certitude de ce parallèle lors de son déplacement aux Etats-Unis en février dernier.

Pris en otage en janvier 2002 au Pakistan, Daniel Pearl, reporter du Wall Street Journal, dont la femme était française, avait été exécuté par ses ravisseurs. Dans un rapport, un ancien agent de la DST, Claude Thévenet avait lié l'assassinat du journaliste et l'attentat de Karachi considérant le premier comme un « avertissement ». Le juge d’instruction avait interrogé Omar Cheikh, un Pakistano-Britannique, considéré comme l’organisateur de l’enlèvement du journaliste. Cet homme qui était « suspecté d'être un agent des services secrets pakistanais a en authentifié deux mails envoyés à l'époque par les ravisseurs aux autorités américaines. Parmi les conditions posées à la libération de l'otage figurait l'exécution du contrat signée en 1990 avec les États-Unis portant sur la livraison d'avions F-16 ou à défaut le remboursement avec intérêt du paiement effectué par le Pakistan pour les avions» selon le Figaro. 

Cet aveu mettait un terme à la thèse privilégiée par le juge Bruguière qui consistait à penser de 2002 à 2007 que l’attenta de Karachi était un attenta kamikaze perpétré pae un islamiste d’Al Qaïda.