CDM 2014 : le week-end des mondialistes parisiens

Uruguay : Edinson Cavani

Contre le Costa Rica samedi soir, l'Uruguay a plié contre toute attente. Alors que la Celeste menait 1-0 grâce à un penalty transformé par Edinson Cavani (24e mn), l'attaquant du PSG, elle s'est ensuite faite surprendre par une équipe du Costa Rica dont on n'attendait rien, ou presque. La défense de l'Uruguay, emmenée par son capitaine et ancien parisien Diego Lugano, a craqué par trois fois. Une égalisation d'abord signée Joel Campbell, passé notamment par Lorient, qui trompe Muslera d'une belle frappe du gauche (53e). Oscar Duarte donnait ensuite l'avantage aux siens trois minutes plus tard grâce à une tête suite à un coup-franc bien tiré au second poteau. Mais ce but du défenseur costaricien est toutefois entaché d'une position de hors-jeu... Enfin, Marco Ureña a parachevé cet exploit retentissant en inscrivant un troisième but en fin de rencontre (84e). L'Uruguay est donc, à la surprise générale, dernier du groupe de la mort. Elle comptera sur son autre attaquant vedette, Luis Suarez, forfait contre le Costa Rica, pour renverser la tendance face à l'Italie et l'Angleterre. 

Italie : Salvatore Sirigu, Marco Verratti et Thiago Motta

C'était le choc du week-end. L'Italie contre l'Angleterre, soit deux champions du monde qui ont l'ambition d'aller loin dans ce mondial brésilien. Côté Italien, deux Parisiens étaient titulaires. Salvatore Sirigu était notamment dans les bois pour suppléer l'immense Gianluigi Buffon, touché à une cheville. Le portier du PSG a d'ailleurs réalisé une bonne prestation. Marco Verratti était quant à lui titulaire alors qu'on voyait plutôt un autre parisien dans l'entrejeu, Thiago Motta, qui est lui resté sur le banc. Au poste de numéro 10, Marco Verratti n'a pas vraiment pesé et a d'ailleurs laissé sa place à Motta peu avant l'heure de jeu. Cela n'a pas empêché la Squadra Azzura de l'emporter 2-1.

Marchisio ouvrait le score d'une superbe frappe de loin (35e) mais Daniel Sturridge n'a pas tardé à lui répondre en égalisant deux minutes plus tard, grâce à un superbe service côté gauche de Wayne Rooney qui trouve l'attaquant de Liverpool au second poteau. Mais finalement, c'est bien l'Italie qui l'emporte. En seconde mi-temps, sur un très beau centre du gauche de Candreva (qui pourrait bientôt filer au... PSG !) , Mario Balotelli offrait la victoire aux siens (57e). L'Italie s'est donné de l'air et voit ses chances de passer la poule gonfler un peu plus avec la défaite de l'Uruguay.

France : Blaise Matuidi, Yohan Cabaye et Lucas Digne

La France a très bien démarré son mondial avec cette large victoire 3-0 contre le Honduras. Un doublé de Benzema et un but contre son camp du gardien Noel Valladares ont permis aux Bleus de remporter leur première victoire en poule de coupe du Monde depuis France-Togo. Au milieu de terrain, les deux Parisiens Yohan Cabaye et Blaise Matuidi ont tous deux rempli une bonne copie. Précieux tous deux à la récupération, ils n'ont pas hésité à se projeter régulièrement vers l'avant. Cabaye, notamment, est l'auteur d'une superbe ouverture pour Benzema sur le second but des Bleus. Quant à Lucas Digne, il n'est pas rentré en jeu. On pouvait y croire vu les tampons régulièrement reçus par Patrice Evra. Guerrier, le latéral de Manchester United a tenu jusqu'au bout sans broncher.

Argentine : Ezequiel Lavezzi

Contre la Bosnie, on attendait Ezequiel Lavezzi titulaire aux côtés de Lionel Messi et Sergio Agüero sur le front de l'attaque de l'Argentine. Au final, c'est Maxi Rodriguez qui a récupéré la place de l'ailier du Paris Saint-Germain. Il n'est même pas entré en jeu puisqu'à la sortie de Maxi Rodriguez à la mi-temps, c'est Gonzalo Higuain qui a fait ses débuts dans ce Mondial. Cela n'a toutefois pas empêché l'Albiceleste de l'emporter 2-1 grâce à un but contre son camp d'entrée de jeu de Kolasinac (3e) avant que Lionel Messi, auteur d'une prestation sur courant alternatif, de faire le break en seconde mi-temps (65e) sur un mouvement éclair dont lui a le seul secret. En fin de match, c'est un ancien attaquant du PSG, Vedad Ibisevic, qui a donné des sueurs froides à l'Argentine en réduisant le score (85e).