France Politique

Européennes : Macron dissout l'Assemblée nationale

Publié le  Par Fabrice Bluszez

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Décision historique... Devant les 32% de la liste Rassemblement national aux élections européennes, Emmanuel Macron, président de la République, a décidé de dissoudre l'Assemblée nationale. On re-votera les 30 juin et 7 juillet.

Coup de théâtre ! Comme si les élections des représentants de la France au Parlement européen était un sondage d'opinion, le Président en tire les conséquences. La candidate de Renaissance a moins de la moitié du score du Rassemblement national, même chose pour la liste PS. La décision rappelle celle du Président Jacques Chirac en 1997... L'appel au peuple avait ramené la gauche au pouvoir. Et lancé une cohabitation...

 

 

 

Le Président a semblé donner raison, aussitôt après une injonction de sa part, à Jordan Bardella. Il a comme d'autres avant lui, choisi de rendre  la décision au peuple. Ne disposant pas de majorité à l'Assemblée, le parti Renaissance pouvait compter sur des ralliements pour gouverner et voter des lois. La perspective, pour le Rassemblement national, avec un électeur sur trois, ce serait Jordan Bardella nommé Premier ministre ?  Avec un tiers des voix... C'est peu probable. Mais lui y croit.

 

 

Oublions le Parlement européen dont la composition précise sera donnée ce lundi 10 juin. L'extrême droite n'y sera que minoritaire. Quelle serait la répartition de l'Assemblée nationale si les pourcentages des européennes étaient reportés ? Le site LaPlumeLibre propose cette projection...

 

 

 

A vous d'imaginer quelle coalition pourra créer une majorité... Dans tous les cas, le gouvernement que nous connaissons sera remis en cause.

Quant au match de football France-Canada, il s'est terminé par un score de 0-0. Et TF1 le diffuse en différé à cause des circonstances exceptionnelles.

 

Et, place de la République à Paris, une manifestation était organisée...

 

 

 

Cette situation peut favoriser les partis classiques, un peu à la rame, qui retrouveraient quelque crédit. Surtout si les soutiens du parti macroniste baissent les bras. L'échec est patent : le Président lui-même en tire les conséquences. Le gouvernement Attal est fini. Adieu Darmanin, Dupond-Moretti, Le Maire... Comme certains l'ont dit : on ne peut pas "combattre" le Front national en le nourrissant par une politique qui pousse le peuple vers lui. Vainqueurs dès ce soir : le FN qui triomphe et LFI qui manifeste à République...







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