France Politique

Aurélie Filippetti, nouveau visage féminin du Parti Socialiste.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Portrait de campagne de la chargée de culture de l'équipe de campagne de François Hollande.

 

Ancienne élue écologique, députée de Moselle qui participait à la campagne de Ségolène Royal en 2007, elle est aujourd’hui pleinement impliquée dans la campagne de François Hollande, qu’elle soutenait durant la primaire socialiste. Chargée du pôle culture, médias et communication dans la campagne présidentielle, la parlementaire pleinement impliquée sur ces questions dans son travail de députée est une des figures fortes de l’équipe socialiste, et pourrait même devenir ministre en cas de victoire.

Normalienne, agrégée de lettres classiques, Aurélie Filippetti est l’incarnation même, aux côtés de Najat Vallaud-Belkacem, Delphine Batho ou Fleur Pellerin d’une sacrée bouffée d’air frais dans un parti monopolisé par des ténors déjà présents sous le premier septennat de François Mitterrand. Elle-même l’avoue lors du meeting de Vincennes, elle n’avait que 8ans quand ceci est arrivé, elle ne s’en souvient guère et aimerait donc que ses enfants puissent grandir, comme elle, sous un Gouvernement de gauche.

Agée de 38ans, cette femme au brillant CV est aussi de chauffer les assemblées de militants lors des grands meetings, comme ce fut le cas à Rennes, lors des retrouvailles Royal-Hollande, ou à Vincennes pour le grand meeting en plein air. « Comme politiques, nous sommes habitués aux discours. Là, c’est un exercice plus convivial.  J’essaie de faire passer quelques idées mais cela m’apprend aussi que les politiques ne doivent pas se prendre trop au sérieux » confie-t-elle.

Fille d’immigrés dont un papa mineur et communiste, la députée est profondément attachée à son ancrage lorrain, et elle fit partie de la délégation socialiste qui se rendit à plusieurs reprises à Florange. En 2008 déjà elle s’était mobilisée sur le cas de Gandrange et elle n’hésite pas à en reparler depuis, expliquant que « j’ai un lien personnel très fort avec eux. Quand je les vois, je pense à mon père ». En juin prochain, elle briguera de nouveau son poste de députée dans la circonscription de Metz étant donné le redécoupage électoral qui a fait disparaitre sa circonscription. Elle devra y faire face à la montée du FN, qui l’attriste toujours profondément.

Durant toute la campagne elle fut le relais avec les milieux culturels, qu’elle tenta de rassurer alors que beaucoup de ses protagonistes s’inquiètent de la volonté socialiste de supprimer Hadopi. Pourtant, si elle a beaucoup d’idées en la matière, notamment en matière d’enseignement artistique dans les écoles, Aurélie Filippetti avoue « ne pas arriver avec des valises pleines de promesses [étant donné l’état des finances publiques| Mais l’inquiétude du monde de la culture est profonde. Il faudra un dégel budgétaire » espère-t-elle.

 

 







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