France Politique

Une montée en puissance du parti socialiste dans les départements et régions

Publié le  Par Julie Catroux

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Scoop

Pour accéder à la présidence de la République, François Hollande a pu compter sur l’adhésion des grandes villes et un net recul du président sortant dans des départements, bastions historiques de la droite.

La présence du rose sur la carte de France est impressionnante. Un tiers des départements ont basculé de la droite vers la gauche. 31 départements sont en effet passés de Nicolas Sarkozy en 2007 à François Hollande en 2012.

 

Dans la quatrième ville de France, Toulouse, le candidat socialiste est arrivé largement en tête. Terre traditionnellement de gauche, François Hollande n’a pas eu de difficultés à convaincre les citoyens de la ville rose et a raflé 62,5 des voix. La région Midi-Pyrénées est la deuxième région de France a avoir voté en faveur de François Hollande. Mobilisée, cette région est celle qui compte un taux d’abstention le plus faible : 15,73%.

 

Mais certaines régions restent ancrée à droite. C’est le cas notamment de la région PACA. Même si Nicolas Sarkozy reste largement en tête avec 57,60% des voix, le recul par rapport à 2007 est nettement marqué puisque le président sortant a perdu près 4 points. Toutefois, sur six département, quatre ont basculé vers la gauche.

 

Les Alpes-Maritimes  restent à droite, tout comme l’Alsace. Les Alpes-Maritimes, comme en 2007 est le département qui remporte le plus de voix pour Nicolas Sarkozy avec 64,23% des voix pour le président sortant. Seule région aux mains de l’UMP, l’Alsace est enracinée dans cette région en accordant 63,4% des voix à Nicolas Sarkozy.

 

La surprise vient de Marseille, dirigée par un maire UMP, Jean-Claude Gaudin. La deuxième ville de France , le score pour le candidat socialiste a nettement progressé lors du second tour de l’élection présidentielle. François Hollande est majoritaire dans dix arrondissements sur seize.

 

Tout comme Marseille, l’Aveyron a choisi son camp et ce sera François Hollande.  En tête au premier tour, le candidat socialiste s’est imposé dans un bastion de la droite avec un score de 54,42%.

 

Dans le fief de Marine Le Pen, à Hénin-Beaumont, l’heure est à l’incompréhension. Arrivé en tête, François Hollande remporte le second tour avec 57,85% des voix. Les votants qui s’étaient majoritairement exprimés pour la candidate du Front National au premier tour (plus de 30%) ont choisi étrangement François Hollande. Toutefois, Marine Le Pen ayant appelé à voter blanc, le pourcentage de vote blanc est de 9,15% alors qu’il n’était que de 1,54% au premier tour.

 

Quel effet de surprise après la découverte d’un villade de l’Ariège, très ancré à gauche. En effet, à Castéras, commune de 26 habitants dont 24 votants, la totalité des personnes ont voté pour François Hollande. Un score de 100% qui reste historique. Mais ce village n’est pas le seul : au total 7 communes ont voté à 100% pour François Hollande contre six pour Nicolas Sarkozy.

 

Dans les Hauts – de – Seine, la percée de la gauche est bien présente. Historiquement à droite, Nicolas Sarkozy n’a comptabilisé que 50,52% des voix. Mais ce résultat ne se confirma pas à Neuilly-sur-Seine, dont le président sortant a été maire, qui a voté à 84,2% pour Nicolas Sarkozy.

 

Carte des résultats de l'élection présidentielle (Scoop)







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