Européennes : il y aura 31 listes en Ile-de-France !
Publié le Par Antoine Sauvêtre
Sébastien Bertrand - flickr
Les listes pour les élections européennes ont été communiquées par le ministère de l’Intérieur, lundi. Avec 31 listes sur un total de 193, l’Ile-de-France est la circonscription qui en compte le plus sur le territoire.
Les élections européennes ne sont pas réputées pour mobiliser les électeurs, mais les candidats, eux, sont nombreux. En France, 193 listes seront représentées lors des élections qui se tiendront le 25 mai. Cela représente 24 listes en moyenne dans chacune des 8 circonscriptions que compte le territoire national (Nord-Ouest, Ouest, Est, Sud-Ouest, Sud-Est, Massif central-Centre, Ile-de-France et Outre-Mer). La région Ile-de-France dépasse aisément cette moyenne avec pas moins de 31 listes présentées !
Les grands partis…
Parmi elles, on retrouve évidemment les grands partis nationaux, du PS représenté par Pervenche Berès à l’UMP d’Alain Lamassoure en passant par Europe Ecologie-Les Verts (Pascal Durand) ou encore le Modem/UDI incarnée par Marielle de Sarnez. Le FN, lui est représenté par Aymeric Chauffrade. Sans surprise, les résultats devraient faire la part belle à ces partis traditionnels.
Les noms connus…
Les outsiders, eux, ont envoyé leurs figures emblématiques. Ceux dont les noms attirent le regard. Ainsi, Olivier Besancenot signe son retour sur la scène élective avec le NPA. Lutte ouvrière sera représentée par Nathalie Arthaud, ancienne candidate aux élections présidentielles de 2012. Corinne Lepage, députée européenne élue dans le Nord-Ouest en 2009, se lance cette fois en Ile-de-France. Ou encore, Christine Boutin, présidente du parti chrétien-démocrate, qui défendra sa liste « Force vie ».
Et les autres…
Les élections européennes sont aussi l’occasion de voir, à défaut d’entendre, de nouvelles "forces" politiques. Chacun tentera de défendre ses idées, parfois atypiques, ou même carrément farfelues comme la liste de Gaspard Delanoë intitulée "L'Europe de Marrakech à Istanbul". D'autres commencent déjà à émerger sur la scène européenne. C’est le cas de la liste « Europirates d’IDF », parti plus connu outre-Rhin, qui réclame, entre autres le partage des données sur Internet. Une liste au nom évocateur de « Cannabis sans frontière-Stop à la prohibition » sera également présente, tout comme celle des défenseurs de la décroissance ou encore, plus rare, de la langue espéranto. S’il faut encore les convaincre de venir jusqu’aux urnes, les électeurs franciliens ont au moins l’embarras du choix.