Nicolas Sarkozy rend hommage aux soldats morts.

Ils étaient six candidats à l'élection à être présents à Montauban cet après-midi, mais un seul, en sa qualité de chef de l'état, a pu rendre hommage aux militaires assassinés. Si les soldats n'ont pas été décorés car n'étant pas décédés dans l'exercice de leurs fonctions, l'hommage a toutefois été vibrant.

"Un soldat français sait qu'il peut mourir pour la France (...) Un soldat français connait le sens du mot sacrifice car il connait le sens du mot devoir. Un soldat français connait la mort et sait la regarder en face (...) mais la mort que nos hommes ont rencontrée n'était pas celle à laquelle ils étaient préparés. Ce n'était pas la mort des champs de bataille, mais une exécution terroriste", s'est ému Nicolas Sarkozy, avant de répondre au tueur qui s'était vanté "d'avoir mis la France à genoux", en lui signifiant que "la France a été plus forte que celui qui semait la mort et la douleur sur son passage".

Le président a également salué l'attitude des français qui ont su "donner ces derniers jours une magnifique image de dignité. Cet homme, ce tueur, n'est pas parvenu à fracturer notre communauté nationale" et a vivement réclamé "l'union nationale". A la fin de la cérémonie, il a serré la main de ses candidats : François Hollande, Marine Le Pen, François Bayrou, Eva Joly et Nicolas Dupont-Aignan.