DSK connait une semaine judiciaire mouvementée.

Après sa mise en examen dans l’affaire du Carlton de Lille, l’ancien directeur du FMI connait aujourd’hui sa première audience civile dans l’affaire Nafissatou Diallo, alors que les poursuites pénales ont été abandonnées il y a sept mois.

Ses avocats vont tenter de convaincre aujourd’hui les juges du Bronx que l’immunité diplomatique de leur client l’empêche d’être poursuivi pour « agression violente et sadique ». Les avocats de l’ancienne femme de chambre eux réclament des dommages et intérêts dont le montant n’est pas encore connu.

Aucune des deux parties ne sera présente à cette première audience pendant laquelle sera donc discutée de la pertinence de cet argument de « l’immunité diplomatique ». Les avocats de DSK eux se basent sur une convention internationale sur les agences spécialisées adoptée par l’ONU en 1947. Mais les avocats de Nafissatou Diallo eux ont déjà trouvé leur réplique : les Etats-Unis ne sont pas partie à cette convention et l’immunité ne peut s’appliquer qu’aux actes officiels, ce qui n’est pas le cas dans cette affaire.

La décision du juge sera connue dans les prochaines semaines.