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Les plans sociaux risquent de se multiplier après la présidentielle.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Y aura-t-il un troisième tour social à cette élection présidentielle ? C'est en tout cas ce que craignent de nombreux salariés et syndicats.

 

C’est dans l’air sans s’inscrire dans le débat, mais la menace d’une vague de plans sociaux après le 6 mai se fait de plus en plus précise, et inquiète de nombreux secteurs. PSA, Carrefour, Air France ou Nestlé pourraient ainsi multiplier les plans sociaux dans moins d’un mois.

Hier, Nicolas Sarkozy a promis aux employés de PSA qu’il ne laisserait pas leur site industriel d’Aulnay fermer, mais des documents internes incitent à penser le contraire. De manière générale, le Gouvernement et plus précisément le ministre du travail Xavier Bertrand ont tout fait pour empêcher qu’une vague de plans sociaux viennent ternir l’atmosphère de l’élection présidentielle.

« Une fois que les élections seront passées, plus personne ne s’en souviendra, mais nous, nous aurons en face de nous des plans de fermeture de l’usine » s’indigne ainsi un délégué CGT de PSA Aulnay, refrain repris par la plupart des salariés de sites menacés, comme ceux de Florange par exemple, qui multiplient depuis des semaines les actions pour alerter les pouvoirs publics et leur demander une intervention. Et ils ne sont pas les seuls. Les employés de Carrefour craignent également des suppressions d’emploi, mais aussi dans l’agro-alimentaire et « tous les grands groupes sont concernés : Danone, Nestlé, Coca-Cola. Des plans sont prêts. Est-ce qu’ils vont l’appliquer ? A quel degré ? Personne ne sait encore » alarme un secrétaire fédéral FO.

Le secteur bancaire est également concerné avec des plans de départs volontaires à la Société Générale et un possible plan social à Groupama. La Fnac a déjà annoncé un plan social de suppression de 310 emplois et aujourd’hui, le tribunal de commerce de Nanterre décidera de l’avenir de la Sernam où 1 400 personnes risquent d’être licenciées.

Mais c’est aussi Air France qui a annoncé en début d’année des plans de restructuration annoncés et qui trouveront à s’appliquer après la présidentielle. Les syndicats confirment déjà que les salariés de tous ces secteurs sont très inquiets.







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