Philippe Varin promet ne rien avoir caché sur la situation de PSA.

Promis juré il n'y a pas eu de "mensonges" ou de "dissimulation" sur la difficile situation de PSA durant la campagne présidentielle, a affirmé ce matin devant les députés le patron de PSA, Philippe Varin, sous le feu des critiques depuis l'annonce du plan social qui prévoit la fermeture du site d'Aulnay et le licenciement de 8 000 personnes en France. 

"PSA n'a dissimulé (...) aucune information relative à la situation réelle du groupe" a expliqué Philippe Varin devant les commissions économiques du Parlement. "La crise qu'affronte PSA Peugeot Citroën est sans doute l'une des plus violentes qui ait été vécue par cette entreprise" a-t-il détaillé, profitant de cette audition pour défendre la stratégie suivie par le groupe qui a dévoilé hier avoir subi une perte de 819 millions d'euros au premier semestre 2012.

"Contre vents et marées nous avons maintenu sur le territoire national 100 000 emplois, 16 usines, 85% de notre appareil de recherche" a-t-il également rappelé, expliquant sa stratégie de patriotisme économique qui explique aujourd'hui les difficultés.