Le parti néonazi grec accusé d'agresser des immigrés

De nombreux témoignages attestent de violences de la part des membres du parti néonazi grec envers les populations immigrés, notamment dans la capitale d'Athènes. Devant la multiplication des plaintes déposées pour ce motif, trois personnes comparaissent devant les juges aujourd'hui pour attaques en bande organisée et blessures volontaires, dont deux sont liés à Aube dorée, le parti néonazi entrée au Parlement le 6 mai dernier.

Les avocats des plaignants ont découvert sur internet des pages prouvant le lien existant entre les prévenus et le parti et comptent s'en servir lors du procès. Des associations protégeant les immigrés expliquent que jusqu'à récemment, les agressions envers les immigrés se déroulaient très régulièrement, mais que depuis l'entrée au parlement, elles s'étaient rarifiés pour gommer l'image violente du parti.

En 2011, plus de soixante agressions sur des immigrés auraient eu lieu à Athènes et Patras. Le parti néonazi se défend de toute violence mais son message est clair "nous voulons le départ de tous les immigrés. Pour nous il n'y a pas d'immigrés réguliers".