Grand Paris Société

Voies sur berge : riverains et commerçants ne désarment pas

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

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Christophe Najdowski

Les commerçants du ‘’cœur de Paris’’ vont déposer un nouveau recours contre l’arrêté d’interdiction des voies sur berge.

Moins de visiteurs notamment en provenance de la banlieue, perte de chiffre d’affaires, c’est le constat de commerçants parisiens qui se disent impactés par l’interdiction des voies sur berge.

Après le rejet de leur première actions contre l’interdiction de la circulation des voies sur berges, les commerçants et riverains du "cœur de Paris" ont repris espoir lorsque le tribunal administratif a annulé l’arrêté de piétonnisation  « pour insuffisance d’étude d’impact sur la circulation automobile et sur les émissions de polluants ». Malgré cette décision, la Mairie de Paris a répliqué par un  nouvel arrêté et en rebaptisant les voies sur berges en "Parc des rives de Seine".

L’association des commerçants et riverains du cœur de Paris (ACRCP) a donc décidé de déposer un nouveau recours avant la date limite du 6 mai, a révélé le parisien.fr. Comme argument, l’association estime que « sous couvert de réglementer la circulation, l’objectif (NDLR : de la Ville de Paris), est tout simplement de transformer les voies sur berges dédiées par la loi à la circulation automobile, en une promenade publique et un espace de loisirs. »

Par ailleurs, il appuie leur action  sur le fait que le nouvel arrêté est essentiellement basé sur les dispositions « par lesquelles le maire peut interdire l’accès de certaines voies aux véhicules dont la circulation est de nature à compromettre soit la tranquilité publique, soit la qualité de l’air, soit la protection des espèces animales ou végétales, soit la protection des paysages ou leur mise en valeur écologique, agricole, forestière ou touristique. » Ce qui, d’après les commerçants et riverains,n’autoriseraient à la circulation que « les véhicules de l’Office des parcs naturels, forêts et montagnes… »

Une fois le recours déposé, le tribunal administratif aura entre dix-huit mois et deux ans pour se prononcer. L’affaire est donc loin d’être terminée et la circulation toujours interdite sur les voies sur berge…







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