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Chasse à courre : la vénerie agressée se fait menaçante

Publié le  Par Fabrice Bluszez

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Un équipage de chasse à courre a été agressé par un homme seul, en forêt de Chantilly, ce mercredi 10 décembre. Il y a un blessé. La Société de vénerie menace l'association AVA.

Son cheval s'est emballé. L'homme a terre a été hospitalisé après une chute Il aurait un pied cassé, un poignet fracturé et des contusions au visage. Les chevaux avaient été frappés à coups de bâton, selon le témoignage de la Société de vénerie, sur son site. L'agresseur a été interpellé. Apparemment, c'est un homme seul. Opposant à la chasse à courre ou promeneur énervé par l'arrivée des cavaliers ? Les chasseurs sont plutôt dans la première hypothèse et après l'énoncé des faits, se lancent dans un texte qui menace l'association AVA, Abolissons la vénerie aujourd'hui.


Voici le texte de la société de vénerie... Les accusations commencent à "Depuis deux ans"(en gras).


Mardi 10 décembre, en forêt de Chantilly, un opposant à la chasse à courre s’en est violemment pris à 4 cavaliers en frappant la croupe de leurs chevaux. Désarçonné par son cheval effrayé, l’un des cavaliers est tombé et a été admis en urgence à l’hôpital de Creil. L’agresseur a été appréhendé par les forces de l’ordre.

Mardi 10 décembre en forêt de Chantilly, vers 15h30, un opposant à la chasse à courre s’en est violemment pris à plusieurs cavaliers en frappant la croupe de leurs chevaux avec un bâton. Un veneur, tentant de calmer l’agresseur, a subi le même sort. Son cheval effrayé s’est emballé et il a chuté. Bilan : pied cassé, poignet fracturé et contusions au visage. Yves Bienaimé, cavalier émérite, fondateur du Musée vivant du Cheval, a de même été gravement mis en danger.

Depuis deux ans, le collectif AVA et les militants animalistes opposés à la vènerie, instaurent un climat de détestation et de violence à travers des opérations de sabotage incessantes et des campagnes délétères sur les réseaux sociaux. Les accusations récentes et infondées sur la dangerosité des chiens courants, les faux témoignages de militants et les appels à la désobéissance civile pour entraver cette activité légale ont conduit à un regain de tension devenu insupportable.

La cohabitation entre les chasseurs et les autres usagers de la forêt s’est toujours bien déroulée. La chasse à courre et les chiens de meute n’ont jamais été dangereux alors que cette pratique existe depuis des siècles, notamment dans les forêts de cette région.

Si 10 équipages sont régulièrement sabotés par quelques dizaines de militants AVA, les 380 autres équipages de France chassent à courre paisiblement, avec le soutien des riverains qui y voient une activité participant pleinement à la vie locale.

Il est temps que cessent ces campagnes calomnieuses et ces manifestations d’hostilité qui mettent en danger la vie des cavaliers chasseurs. La Société de Vènerie demande à ses opposants de retrouver le cadre du dialogue républicain pour exprimer leurs opinions.

La Société de Vènerie va contacter les autorités politiques et administratives de la région pour tirer le signal d’alarme et faire en sorte que ce mode de chasse parfaitement légal et réglementé puisse se poursuivre dans des conditions normales.

 

Dans le journal Oise Hebdo, Stanilas Broniszewski, d'AVA, répond : « Aucun membre d’AVA était sur place ce jour-là... On doute de la version des veneurs, qui y voient une occasion de criminaliser notre mouvement. On condamnera toute violence, mais on viendra en aide à cette personne si elle a été faussement accusée. »







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