Grand Paris Société

Environnement : les Franciliens ont produit moins de déchets en 2012

Publié le  Par Antoine Sauvêtre

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cinnamonster - flickr

Bonne nouvelle pour l’environnement. Selon l’Observatoire régional des déchets (Ordif), en 2012, les ordures ménagères ont diminué en moyenne de 8kg par habitant par rapport à l’année précédente.

Faut-il y voir une prise de conscience des Franciliens ? Quoi qu’il en soit, en 2012 leurs déchets ménagers et assimilés (DMA) ont diminué de 8kg par rapport à l’année précédente pour atteindre 5,62 millions de tonnes, soit 472 kg par habitant en moyenne selon l’Observatoire régional des déchets (Ordif).

Plans de prévention

Difficile pour le moment d’en connaitre les raisons, mais chacun y va de son hypothèse. Geneviève Wortham évoque la crise, qui pousse les ménages à moins consommer mais « ce n’est peut-être pas le seul facteur d’explication », insiste-t-elle. Les plans locaux de prévention des déchets (PLP), mis en place progressivement depuis 2009, auraient leur part de responsabilité. « Ils concernent aujourd’hui 76% de la population francilienne », avance-t-elle. D’ailleurs « 80% des collectivités engagées dans un PLP depuis 2009 ont enregistré une baisse de ratio de collecte d’ordures ménagères, contre 70% en moyenne dans l’ensemble de la région ».

Prise de conscience

De son côté, Corinne Rufet (EELV), vice-présidente chargée de l’environnement à la région, y voit « une prise de conscience du problème de la part des Franciliens, qui contrairement à d’autres causes écologiques, est très concret ». Pour autant, s’il y a réellement une prise de conscience, elle diffère selon les départements. La Seine-et-Marne, département où les poubelles sont les plus remplies avec 540kg par habitant, connait ainsi la plus forte baisse, avec une diminution de 23 kg sur un an. Les Hauts-de-Seine restent le département où l’on empile le moins d’ordures avec 394kg par habitant. A Paris, cette donnée s’élève à 466kg.
 

Des différences qui s’expliquent par l’aspect plus rural des départements les moins vertueux. « En Grande Couronne, les modes de vie sont différents. Les gens y produisent davantage de déchets verts (feuilles, branches, gazon,…) qu’en Petite Couronne ». Les chiffres restent cependant conséquents et rappellent qu’il reste encore des efforts à réaliser en termes de gâchis, alimentaires notamment. Autre point noir : si les ménages diminuent considérablement leurs déchets, le mode de traitement de ces derniers doit encore progresser notamment au niveau du recyclage. 







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