France Economie

Quand Free fait économiser 7 milliards d'euros aux Français...

Publié le  Par Raphaël Didio

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Flickr - LeWeb13

Une étude de l'UFC-Que Choisir annonce les chiffres effarants de l'économie réalisée par les Français depuis l'arrivée de Free sur le marché des télécoms : 7 milliards d'euros...

Arnaud Montebourg devra certainement revoir son discours. Le ministre de l'économie pestait contre l'arrivée de Free dans le circuit des télécoms, affirmant que depuis 2010 "des dizaines de milliers d'emplois ont été détruits dans les télécoms". Et pourtant, l'arrivée de Free, qui compte désormais 8 millions d'abonnés portable et 5,6 millions d'abonnés au fixe, aura visiblement été bien bénéfique pour la santé économique des ménages français.

«La baisse des prix constatée est d'autant plus frappante qu'en 2008, une étude de l'UFC-Que Choisir avait mis en évidence la stabilité des prix de la téléphonie mobile entre 2003 et 2007», indique Gérard Bardier, administrateur de l'UFC-Que Choisir, qui avait pris position en faveur de l'attribution d'une quatrième licence, «pour améliorer la concurrence».

L'emploi en légère hausse

En deux ans, les factures téléphoniques ont baissé en moyenne de 30 %, passant de 24 € à 17 € par mois. L'économie cumulée pour tous les Français est donc de 7 milliards d'euros. Elle permet de plus à l'Hexagone - même si ce n'est que symbolique - de passer de bon dernier à premier de la classe en Europe. En 2008, la facture se situait à 27,1 % au-dessus de la moyenne économique. Elle est désormais à 48,7 % en-dessous de cette même moyenne. «En outre, plus on téléphone, plus l'écart avec les autres pays s'accroît. Ainsi, par rapport à la France, un «gros» consommateur a une facture neuf fois plus élevée en Espagne et cinq fois plus en Allemagne», avance l'étude.

Depuis l'arrivée de Free en janvier 2012, ce ne sont pas moins de 13 millions de numéros qui ont été "portés" - changement d'opérateur -, soit trois fois plus qu'auparavant. Les forfaits sans engagement représentent désormais 43 % des abonnements, contre 20 % en 2008, et seront majoritaires en 2014. Mais surtout - n'en déplaise à M. Montebourg -, l'emploi a augmenté depuis l'arrivée de Free. L'Insee avance ainsi que le secteur compte 140 200 employés dans le secteur des télécoms en 2013 contre 138 000 en 2010. «Les finances publiques n'ont pas non plus subi l'arrivée de Free», ajoute l'étude qui estime que «l'état récupère sur la TVA ce qu'il a perdu sur l'impôt sur les sociétés».







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