Monde Economie

La politique étrangère selon Vladimir Poutine.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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A une semaine de l'élection présidentielle, Vladimir Poutine évoque les prochains axes de sa diplomatie. Sans aucune surprise.

Dans un article publié hier le premier ministre russe, candidat à l’élection présidentielle qui se tiendra le week-end prochain, définit ce que sera sa politique étrangère une fois redevenu président.

Sur le dossier syrien tout d’abord, dont le veto russe crée tant de problèmes, Poutine défend ce même veto car « les occidentaux manquent de patience pour élaborer une approche équilibrée. Il ne restait plus qu’à demander que l’opposition armée fasse la même chose que les forces gouvernementales, c’est-à-dire que les unités de combat se retirent des villes. Se refuser à faire cela était cynique ».

Vladimir Poutine justifie ainsi l’amitié qui le lie à la Syrie, à qui d’ailleurs il vend des armes. Il affirme également que le soutien occidental au mouvement du printemps arabe « ait été d’une certaine manière stimulé non pas par le respect des droits de l’homme mais par les intérêts de certains pour la redistribution des marchés », déplorant clairement « la perte des positions développées par les entreprises russes pendant des décennies ».

Sur le nucléaire iranien, le premier ministre fait part de son inquiétude concernant « la menace croissante d’une attaque militaire contre ce pays. Si cela se produit, les conséquences seront vraiment catastrophiques » craint Poutine dont l’Iran est un partenaire économique et militaire.

Enfin, concernant les relations diplomatiques de la Russie avec les autres acteurs internationaux, Vladimir Poutine insiste sur les liens que son pays doit avoir avec la Chine dont « la voix prend dans le monde vraiment de l’importance », mais rejette les américains « obsédés par l’idée de vouloir être totalement invulnérables ». Avec l’Union Européenne, il veut développer la coopération énergétique et supprimer les visas avec la Russie.

Dans un article publié hier le premier ministre russe, candidat à l’élection présidentielle qui se tiendra le week-end prochain, définit ce que sera sa politique étrangère une fois redevenu président.

Sur le dossier syrien tout d’abord, dont le veto russe crée tant de problèmes, Poutine défend ce même veto car « les occidentaux manquent de patience pour élaborer une approche équilibrée. Il ne restait plus qu’à demander que l’opposition armée fasse la même chose que les forces gouvernementales, c’est-à-dire que les unités de combat se retirent des villes. Se refuser à faire cela était cynique ».

Vladimir Poutine justifie ainsi l’amitié qui le lie à la Syrie, à qui d’ailleurs il vend des armes. Il affirme également que le soutien occidental au mouvement du printemps arabe « ait été d’une certaine manière stimulé non pas par le respect des droits de l’homme mais par les intérêts de certains pour la redistribution des marchés », déplorant clairement « la perte des positions développées par les entreprises russes pendant des décennies ».

Sur le nucléaire iranien, le premier ministre fait part de son inquiétude concernant « la menace croissante d’une attaque militaire contre ce pays. Si cela se produit, les conséquences seront vraiment catastrophiques » craint Poutine dont l’Iran est un partenaire économique et militaire.

Enfin, concernant les relations diplomatiques de la Russie avec les autres acteurs internationaux, Vladimir Poutine insiste sur les liens que son pays doit avoir avec la Chine dont « la voix prend dans le monde vraiment de l’importance », mais rejette les américains « obsédés par l’idée de vouloir être totalement invulnérables ». Avec l’Union Européenne, il veut développer la coopération énergétique et supprimer les visas avec la Russie







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