Chavez promet le chaos s'il n'est pas réélu.

On connaissait la formule du général De Gaulle en 1962, "moi ou le chaos", et désormais elle est reprise par le président vénézuelien, Hugo Chavez, qui cherche à être reconduit dans ses fonctions le 07 octobre prochain, et qui prédit une guerre civile s'il est battu.

Au pouvoir depuis 1999, le président est toujours le favori des sondages mais le nombre d'indécis reste anormalement élevé et peuvent changer la donne en faveur de son rival, le jeune Henrique Capriles Radonski. D'où la menace brandie par Chavez d'une véritable déstabilisation de l'état vénézuelien s'il devait quitter la présidence du pays. Et pour justifier ces propos, Chavez explique que la droite au pouvoir mettrait fin à de nombreux programmes sociaux et mettrait en place dans le pays "un programme néolibéral occulte".

Ce n'est pas la première fois que le président vénézuelien use de cette menace pour inciter les électeurs à voter pour lui, la dernière fois étant lors des législatives de 2010. Les commentateurs et experts vénézueliens estiment que ces menaces brandies servent à instiller la peur chez les électeurs pour qu'ils refusent le conflit et choisisse la sûreté, avec Chavez.