La Pologne investit dans le gaz de schiste.

Alors que la France répète son opposition à la fracture hydraulique, seule moyen d’exploitation du gaz de schiste, la Pologne elle a annoncé ce week-end un investissement de près de 12,5 milliards d’euros d’ici 2020 dans le gaz de schiste, pour notamment sortir de la dépendance au gaz russe.

D’ici 2014, les investissements devraient se monter à 1,2 milliard d’euros. Pour le ministre du trésor polonais, concrètement, « compte tenu de la fin en 2022 du contrat gazier russe, nous devons être préparés très concrètement trois ans plus tôt à accroître sensiblement l’exploitation de nos propres gisements de gaz. Ceci requiert des dépenses de la part de l’état, mais aussi des investisseurs privés ».

Le pays possède en effet des gisements de gaz de schistes exploitables évalués à 1 920 milliards de mètres cube, ce qui en fait le 3^e pays européen riches en gaz. Ces gisements pourraient donc leur permettre d’assurer l’indépendance énergétique par rapport à la Russie qui lui fournit actuellement les deux tiers par an de sa consommation de gaz. Cependant, les risques pour l’environnement sont très importants et plusieurs pays ont annoncé interdire la fracturation hydraulique étant donné les risques de pollution des nappes phréatiques.

Voir aussi : le gaz de schiste, un trésor énergétique qui coûte écologiquement cher.