La Grèce contrainte d'accélérer les privatisations.

Les grecs se préparent à une deuxième vague de privatisations qui devrait comprendre le premier raffineur et les deux plus grands ports du pays. Ce plan de privatisations a été imposé par le plan d'aide international reçu du FMI et de l'Union Européenne. la Grèce doit par ailleurs lever 19 milliards d'euros d'ici fin 2015 et 50 milliards d'euros d'ici fin 2020.

Les pouvoirs publics prévoient d'organiser des enchères pour des participations dans le raffineur Hellenic Petroleum, les ports de Pirée et de Thessalonique, la deuxième compagnie d'eau du pays mais aussi dans Larco, un des premiers producteurs mondiaux de Nickel. Ils recherchent également des investisseurs pour l'aéroport d'Athènes. 

Depuis 2010, l'état grec a déjà levé 1,6 milliard d'euros en privatisant, mais ce n'est pas assez pour le FMI qui a d'ailleurs l'habitude d'imposer des privatisations aux pays en difficulté (dans les années 90, de nombreuses privatisations furent imposées à des pays en Afrique, ce qui leur causa encore plus de difficultés financières). Le mois dernier, le gouvernement grec a signé un accord portant concession d'un centre commercial de la capitale et a commencé à privatiser un groupe de jeux de hasard et de paris en ligne.