Affaire de pédophilie au Maroc : Patrick Finet se défend.

Hier a eu lieu une audience au Maroc durant laquelle deux anciens chauffeurs de Patrick Finet ont comparu. Soupçonnés d'avoir été les rabatteurs de l'ancien directeur général de l'hôtel Mandarin Oriental, ils ont déjà passé quelques mois en prison et sont accusés "d'aide à la prostitution" et "participation à l'exploitation d'enfants pour du matériel pornographique".

Voir : le Maroc va juger un présumé pédophile français.

Interrogé par le journal le Monde, Patrick Finet, qui ne se rendra pas aux audiences, crie son innocence et affirme que ces accusations "n'ont pas une part de vérité". Suspecté d'avoir violé des enfants marocains après que des fichiers pédophiles aient été retrouvés sur son ordinateur, l'homme se dit victime "d'un chantage commercial". "Toucher à des enfants, c'est une chose qui me répugne. Je travaille avec Mandarin depuis dix ans, j'ai passé trois ans en Thaïlande, quatre au Mexique. Je ne suis qu'un instrument qui sert à salir le groupe et je tiens à être lavé de ces ignominies".

Le groupe Mandarin demande qu'on respecte la présomption d'innocence de Patrick Finet et nie vouloir défendre à tout prix son employé. "Tout porte à croire que les accusations dont il est victime sont totalement infondées et qu'elles ont été formulées par des individus avec lequel Mandarin Oriental est en contentieux commercial" ajoute  l'avocat du groupe cité par Ariane Chemin du journal le Monde.