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SNCF : préavis de grève du 4 au 7 décembre

Publié le  Par Raphaël Didio

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Les deux syndicats de la SNCF – CGT et SUD – ont déposé un préavis de grève nationale des contrôleurs. Il court du jeudi 4 décembre au dimanche 7 décembre.

Les deux syndicats de la SNCF ont donc déposé ce préavis de grève des contrôleurs afin de protester contre la réorganisation du travail et réclamer ainsi davantage de postes. « National », ce préavis de grève court du jeudi 4 décembre 19 heures au dimanche 7 décembre à 7 heures, a ainsi précisé Nathalie Bonnet, porte-parole du syndicat SUD, après une information de RTL. Mercredi soir, Thierry Nier, secrétaire fédéral de la CGT-cheminots, a confirmé le dépôt d’un préavis. « Nous sommes dans l'attente d'une réunion de conciliation. La direction a les leviers pour répondre aux cheminots (...). Mais la  date n'a pas encore été fixée », déplorait-il.


CGT et SUD, respectivement première et troisième organisation, estiment que le dispositif « agent seul », laissant à certaines heures le conducteur seul agent à bord, met en danger la sécurité des conducteurs et bouleverse la profession. Ce mode d'exploitation « ne convient pas sur un certain nombre de lignes », estime Thierry Nier, qui ajoute que « Conduire un train est un métier. Informer les passagers et accompagner le train en veillant à la sécurité de tous en est un autre ». Ce dispositif, déjà à l’œuvre sur quasi un train sur deux en France d’après la SNCF, a mis fin à la présence systématique du contrôleur à bord, au profit de contrôles ciblés par des brigades de plusieurs contrôleurs.


Ainsi, sur la ligne Paris-Beauvais (Oise), où il est expérimenté depuis juillet, il rencontre l’hostilité d’une partie des conducteurs ayant exercé de manière répétée leur droit de retrait avec le soutien de tous les syndicats du réseau nord.  « Là où c'est déjà en place, notamment sur les lignes régionales en Ile-de-France, personne n'est satisfait », affirme Nathalie Bonnet. D’autres problèmes subsistent, comme la défense des déroulements de carrière et la contestation plus générale d'une politique qui conduit, selon les deux syndicats, à la « déshumanisation des gares ». La CGT-cheminots insiste aussi sur les effectifs. Tout en se défendant « de toute surenchère », la CGT estime qu’il manque au niveau national 436 contrôleurs « pour assurer la charge de travail conformément aux cadres d'organisation définis par la direction elle-même ». 







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