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SportHebdo : du beau tennis et des Parisiens en vedette

Publié le  Par Un Contributeur

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Qu'elle était belle cette finale de Roland-Garros ! Et quelles belles images de sportivité et de respect ! Cela nous change du foot et de ses faux-semblants... La chronique hebdomadaire de Jacques-Henri Digeon.

 
Hommage. Pas sûr que Stan Wawrinka se réconcilie avec le public français ! Contre Simon, en 1/8e de finale, il avait été sifflé. Même chose après son succès, logique et mérité, sur Tsonga. Pas sûr que les Français aient oublié la Coupe Davis et surtout ce « les Français  parlent trop »… Dimanche, porte d’Auteuil, le public, toujours aussi versatile, s’était pourtant un moment enflammé pour le Suisse après que Djokovic, déstabilisé  par la réussite de son adversaire, eut fracassé sa raquette. Mais au final, après la victoire de Wawrinka et la respectueuse et émouvante accolade des deux finalistes, puis les mots de réconfort du vainqueur au vaincu (quelle belle image !), c’est une véritable ovation que le Serbe reçut. Deux minutes d’applaudissements, un sourire heureux  avant un rictus gêné et des larmes qui montaient, qui montaient… Superbe hommage de Roland Garros au numéro un mondial qui tranchait avec celui plus poli au vainqueur (Lire également « Ils l’ont dit »).
 

Elégance. Vivement Wimbledon ! Et le retour du vrai tennis, celui de la classe et de l’élégance… On peut bien sûr sourire de cette tradition « so british »  qui contraint à une tenue à dominante blanche  sur le vert gazon du All England Club. Mais quand même, ça a de la… gueule. Parce que franchement, à Roland-Garros (mais pas qu’à…), on a eu droit à un concours d’inélégance et de mauvais goût. Le short pyjama de Stan Wawrinka (qui, paraît-il fait un tabac !), son polo sorti d’une boutique « top prix », le polo orange de Novak Djokovic et ses liserets noirs aux manches et son short noir à bande orange, sorte de survêtement des années 60-70 coupé aux genoux façon collant cycliste. Que dire encore du tee-shirt blanc, raz du cou sans forme de Murray ou de la robe mi-saumon, mi-orange léopard de Serena Williams… Mais que font donc les créateurs ? Heureusement, Sharapova, avec sa marinière tendance Jean-Paul Gautier, a sauvé la quinzaine…
 
©flickr - ThoamsB
 
Tableau. Au tableau d’honneur de la semaine et du week-end, on citera tout d’abord le PSG Handball. L’équipe parisienne s’est adjugée son deuxième titre de champion de France grâce à un ultime succès (36-20) sur Tremblay-en-France, jeudi dernier à Beauvais. Le PSG devance Montpellier Hérault, quatorze fois champion de France, qui avait privé Paris du titre en 2013-2014. Autre club parisien en vedette, le Stade Français qui, en demi-finale du Top 14 à Bordeaux a atomisé (33-16) un RC Toulon en fin de cycle,  pourtant champion sortant et récent vainqueur de la Coupe d’Europe. La dernière finale du Stade Français remontait à 2007. Samedi prochain, au Stade de France, comme en 2007, les Parisiens affronteront Clermont, victorieux de Toulouse (18-14). Ce sera une revanche de la finale 2007 que le Stade Français avait remporté (23-18).
 


TOP 14 - Résumé Toulon – Stade Français Paris... par channelsport


Bal. La semaine dernière, c’était Michel Platini qui affichait son soutien au Prince Ali de Jordanie pour le poste de président de la Fédération internationale de foot (FIFA) et se disait « fatigué et écoeuré » de la persistance de Blatter à se représenter après dix-sept ans de pouvoir  C’était aussi Noël Le Graët, président français, qui avouait que Blatter, était « la meilleure solution ». Au lendemain de cette réélection, on vit la photo de ce même Platini congratulant tout sourire… Blatter. Et après le renoncement  surprise de Blatter, c’est Le Graët qui déclara que Platini « est le meilleur candidat depuis longtemps ». On a souvent dit dans cette chronique qu’en matière de football, on pensait avoir tout vu et tout entendu. Une fois de plus,  les plus hauts dirigeants nous ont démontré qu’en football on n’est jamais au bout de nos surprises. Le foot, c’est comme la politique, c’est le bal des faux-semblants… pour ne pas dire autre chose.
 
©flickr - Antoon Kuper

Ils l’ont dit. « Il était temps… » : du basketteur Antoine Rigaudeau, devenu enfin entraîneur (de Paris Levallois) dix ans après avoir arrêté de jouer. « Chez les Blacks, les Anglais (…) tu as  une continuité  sur la façon de jouer. Pas chez nous où on fait du bruit sur la personnalité de l’entraîneur.» : de Pierre Berbizier après la nomination de Guy Novès comme sélectionneur du XV de France.  « Ça va, j’ai de la chance d’avoir cette vie. Je m’éclate. » : de Jo-Wilfried Tsonga après sa défaite en demi-finale à Roland-Garros. « Il a probablement été testé 82 fois par jour. Il a le meilleur temps sur 100 m (…). L’a-t-il fait proprement ? Espérons le. » : de… Lance Armstrong à propos du sprinter Justin Gatlin, suspecté de bénéficier des effets à long terme de son dopage passé. « Dans la vie, il y a plus important que la victoire ; c’est le respect, et j’ai beaucoup de respect pour toi. » : de Novak Djokovic à l’adresse de Stan Wawrinka, son vainqueur en finale de Roland-Garros.
 
Dix ans après la fin de sa carrière de joueur, le natif de Cholet et ancien meneur de l'équipe de France, va enfin goûter au plaisir du coaching, à Paris Levallois.
©Youtube - CholetBasketTV






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