France Sport

Euro 2016 - Groupe F : Le Portugal épargné

Publié le  Par Lucie Oleszkiewicz

image article

UEFA

Le Portugal ne devrait pas avoir trop de mal à se qualifier pour les 1/8e de finale. Mais qui, de l’Autriche, de la Hongrie ou de l’Islande, accompagnera la Seleçao ?

Le Portugal, favori logique
 

Si le Portugal est complètement passé à côté de sa Coupe du monde il y a deux ans, les hommes de Fernando Santos devraient sortir facilement de leur groupe.
 

Force : le renouveau
 

Depuis le fiasco au Brésil, la Fédération portugaise de football a opéré un grand ménage au sein de son équipe nationale. Le sélectionneur de l’époque, Paulo Bento, a été rapidement remplacé par Fernando Santos. Du côté du terrain, seuls 11 joueurs de l’effectif de la coupe du monde 2014 ont été retenus pour cet Euro. Si Rui Patricio, Pepe (en photo), Moutinho et surtout Cristiano Ronaldo sont toujours là, le sélectionneur portugais a choisi de jeunes espoirs comme Sanches, Guerreiro, Gomes, Rafa ou encore William Carvalho. 
 

Faiblesse : les doutes
 

Le principal problème du Portugal est la défense. Ricardo Carvalho, le patron de ce poste a déjà 38 ans et a montré ses limites physiques tout au long de sa saison avec Monaco. A cela s’ajoute l’absence de l’expérimenté Fabio Coentrao, blessé à la cuisse droite.
 

Autre interrogation : quel sera l’état physique de Cristiano Ronaldo ? Après une longue saison avec le Real Madrid et une finale de Ligue des Champions, la star portugaise pourrait être un peu juste comme lors de l’Euro 2008 (1/4 de finale) et la Coupe du monde 2014 (élimination au 1er tour).
 

L’émergence de l’Autriche
 

L’Autriche, en pleine évolution depuis quatre ans est un candidat sérieux pour une place en 1/8e de finale.
 

Force : le collectif
 

Sélectionneur de la Nationalteam depuis 2011, Marcel Koller a révolutionné le jeu autrichien, lui permettant de passer de la 70e à la 11e place du classement Fifa. À l’inverse de certaines équipes qui attendent dans leur partie de terrain, l’Autriche sait prendre le jeu à son compte face à des équipes plus fortes qu’elle. 
 

Elle peut compter sur le milieu de terrain du Bayern Munich, David Alaba pour dynamiser son milieu de terrain mais aussi sur plusieurs joueurs évoluant dans les grands championnats européens : Marko Arnautovic (Stoke City), Christian Fuchs (Leicester) ou encore Kevin Wimmer (Tottenham). Ces joueurs ont déjà réussi un parcours presque parfait pendant les qualifications avec neuf victoires et un nul.
 

Faiblesse : pas d’expérience
 

Comme la plupart des outsiders, l’Autriche a le défaut qu’ont toutes ces équipes : l’inexpérience. Si les joueurs de la Nationalteam font partie de bonnes équipes, à l’exception de David Alaba, les Autrichiens n’ont jamais participé à de grandes compétitions. Pour le staff et la fédération, c’est aussi une nouveauté puisque l’Autriche n’a participé qu’une seule fois à l’Euro et c’était en tant que pays organisateur, automatiquement qualifié.
 

La Hongrie court après son passé
 

Qu’elle est loin la grande équipe de Hongrie ! Quarante-quatre ans après sa dernière participation, elle a enfin l’occasion de s’écrire au présent.
 

Force : la rigueur allemande
 

Demi-finaliste en 1964 et 1972, la Hongrie retrouve enfin le haut niveau. Et elle le doit à un Allemand : Bernd Stork, son sélectionneur depuis juillet 2015. Avec lui, il a amené les caractéristiques du football de son pays : la rigueur collective et le jeu en contre. Une technique efficace puisque la Hongrie a réussi à se qualifier, à la surprise générale lors des barrages face à la Norvège. Alors pourquoi ne pourrait-elle pas être également la surprise de cet Euro ?
 

Faiblesse : le niveau des joueurs
 

Si le collectif est là, la Hongrie ne peut s’appuyer sur aucun joueur capable de changer le cours du jeu. Aucun joueur n’est titulaire dans un grand championnat européen, la plupart évoluant dans le pays. Seuls le gardien Gabor Kiraly et Zoltan Gera ont connu l’Angleterre pendant quelques saisons. Mais ça, c’était avant …
 

L’Islande, la surprise
 

Avec les Pays-Bas, la Turquie et la République Tchèque dans son groupe qualificatif, personne ne pensait que l’Islande participerait à l’Euro. Et pourtant elle est bien là, prête à surprendre tout le monde encore une fois.
 

Force : les coups de pied arrêtés 
 

Le plus petit pays à atteindre la phase finale d’un tournoi majeur (330.000 habitants) compte sur ses coups de pied arrêtés. Un atout qui lui a permis de battre la Turquie, la République Tchèque et surtout les Pays-Bas à deux reprises. Gylfi Sigurdsson est un expert pour tirer les coups francs : pendant les éliminatoires, il a inscrit six buts et a offert deux passes décisives à ses coéquipiers.
 

L’autre arme de l’Islande est sa force collective : personne ne fait l’impasse sur le travail défensif. Une solidarité qui s’explique par le fait que les joueurs se connaissent depuis très longtemps. Une fois le ballon récupéré, les hommes de Lars Lagerbäck savent se projeter rapidement vers l’avant.
 

Faiblesse : l’attaque
 

Le travail défensif fatigue rapidement les attaquants islandais, il est alors difficile pour eux de se projeter vers l’avant. Kolbeinn Sightorsson, pourtant attaquant, n’a inscrit qu’un but pendant les qualifications. Face à de grandes équipes et pendant une compétition inconnue pour la plupart des joueurs, l’Islande arrivera-t-elle a marquer et gagner ?







Réagir

Si vous souhaitez voir votre commentaire apparaître directement sur le site sans attendre la validation du modérateur, veuillez vous identifier ou créer un compte sur le site Paris Dépêches.


Publier le commentaire

Me prevenir des réponses




Commande de vin

Vêtements bio

retour menuRetour au menu

© 2013 AMLCF - Réalisation : NokéWeb