France Sport

SportHebdo : des mots, toujours des mots…

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

image article

dr

En rugby, les discours ne changent pas ; en cyclisme, le Tour fera des étincelles ; en F1, on se trompe de tour…L’actualité du sport vue en petites tranches.

Les mêmes discours.  Près de cinq ans que ça dure ! Et toujours les mêmes mots, encore des mots (comme disait Dalida…) les mêmes discours pour essayer d’y croire, pour trouver des  raisons d’espérer, pour se dire que la prochaine fois, ‘’on’’ fera mieux, qu’on aura tiré les leçons. Et chaque fois, un regain d’optimisme après un (ou deux) succès arraché (s) à l’arrachée au hasard d’un Tournoi avant de retomber dans l’illusion d’un improbable exploit. Toujours les mêmes mots et les mêmes formules, disions-nous. Le premier test-match contre les All Blacks n’a pas dérogé. Avant donc, Jacques Brunel : « Nous avons la particularité, nous Français, d’être l’équipe qui a posé le plus de problèmes à cette équipe. » Ou encore, le même : « J’espère que notre histoire va donner la conviction aux joueurs qu’ils peuvent le faire. » Et mieux encore : « Notre but est de monter que nous sommes là, pas très loin des All Blacks. ». Résultat 52-11 après une mi-temps de résistance et puis… sept essais comme dans du beurre en quarante minutes. Désillusion prévisible oblige, le discours d’après défaite ressemblera à tous les autres. « On a réussi à les faire douter », dixit Mathieu Bastareaud. Oui mais, une mi-temps seulement, Steve Hansen, l’entraîneur néo-zélandais abondant dans son sens: « Au début, je nous ai trouvé un peu apathique mais j’ai apprécié de voir mes joueurs monter en puissance. » Et le capitaine des Bleus concluant : « « C’est un privilège d’être ici. Et dire que cela va être un long après seulement une semaine, je pense que c’est faux. » On se rassure et on se motive comme on peut… Au fait, savez vous ce qu’avait dit Steve Hansen avant le match : « « Nous allons affronter la meilleure ligne défensive du monde. » Mots sincères, formule de politesse ou soupçon de supériorité ? Réponse au prochain rendez-vous, samedi prochain…

Etincelles. On ne sait toujours pas si Chris Froome sera en Vendée au départ du Tour. Mais ce dont on peut être sûr, c’est qu’entre les Britanniques et les Français, ça risque de faire des étincelles. D’abord parce que Romain Bardet -le chouchou du public- a déclaré tout de go qu’à la place de Froome il aurait « honte de se (me) retrouver lié dans un telle affaire » en évoquant le contrôle anormal au salbutamol du récent vainqueur du Giro. Ensuite parce qu’au Dauphiné, Gerraint Thomas, lauréat final (Bardet se classe 3e) n’a pas apprécié que les AG2R de Bardet ne l’attendent pas alors qu’il avait crevé.  Fait de course qui « peut arriver à tout le monde » ont invoqué les Français qui se défendent d’avoir accéléré et profité de l’incident. Et mieux encore, ce sont d’autres ‘’British’’ (Simon Yates et Dan Martin) qui seraient aller cafter au leader de Sky. Tu parles d’un fair-play pour des Britanniques ! En tout cas, Thomas, qui sera peut-être leader des Sky sur le Tour au cas où Froome renoncerait, a prévenu : « Je ne suis pas rancunier mais je n’oublierai pas… ». Bonjour l’ambiance !

Un p’tit tour. On se souvient que les nouveaux patrons du grand cirque de la Formule 1 ont décidé de supprimer les grid girls au départ des grands prix, cela  pour être dans l’air du temps et dans le souci de respecter la condition féminine. Décision discutable pour les uns, appréciée par les autres, mais c’est ainsi… En revanche, confier le drapeau d’arrivée à un VIP qui fera office de juge à l’arrivée -ce qui ne s’improvise pas- n’est peut-être pas la meilleure innovation. La preuve dimanche dernier, au Canada, Winnie Harlow, top-model amie de Lewis Hamilton, qui officiait dans ce rôle officiel s’est plantée en abaissant le drapeau à damiers à… l’avant-dernier tour. Vettel, le vainqueur, a failli se faire abuser. Heureusement, les radios des monoplaces ont fonctionné…

A plus d’un titre. A priori, Renaud Bourel et Anne Sinclair n’ont rien  en commun si ce n’est qu’ils sont journalistes. Le premier à la rubrique rugby de L’Equipe, la seconde en tant qu’observatrice politique. Dimanche dernier pourtant, ils se sont rejoint, le temps d’un article. Ou plutôt de leurs titres. « Jusqu’ici tout va mal »  a titré le ‘’rugbyman’’ dans L’Equipe dominicale pour évoquer la lourde et prévisible défaite des Bleus face aux All Blacks. Et « Jusqu’ici tout va mal » a également titré l’éditorialiste dans le JDD pour constater l’échec de la réforme européenne du droit d’asile. Insolite, non…  Mais d’ici à ce que la presse panurgique reprenne l’expression, il n’y a qu’un pas et cela ne nous étonnerait pas de la retrouver au hasard de sujets divers et variés…

A part ça. A part ça, ça fait onze Roland-Garros pour Nadal. Mais dis Rafa, sûr qu’on t’aime bien et que tu le rends bien au public français, mais une sortie à la Zidane (qui était discrètement en tribune), ça aurait de la gueule, non… A part ça, Nicolas Mahut et Pierre-Yves Herbert ont redonné le sourire au tennis français en remportant le double de la Porte d’Auteuil. Leur troisième grand chelem après Wimbledon et Flushing Meadow. Et dire que Noah avait cru bon de les séparer en Coupe Davis… A part ça, il fallait s’en douter, Fabien Galthié qui, selon les rumeurs aurait été contesté par quelques cadres de l’équipe (Trinh Duc, Bastareaud…), n’entraînera plus le RC Toulon mais il restera au club pour s’occuper de la formation des jeunes ; et gratuitement s’il vous plait…
(Sources : L’Equipe, Aujourd’hui et sites internet).







Réagir

Si vous souhaitez voir votre commentaire apparaître directement sur le site sans attendre la validation du modérateur, veuillez vous identifier ou créer un compte sur le site Paris Dépêches.


Publier le commentaire

Me prevenir des réponses




Commande de vin

Vêtements bio

retour menuRetour au menu

© 2013 AMLCF - Réalisation : NokéWeb