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Sport : les bons mots de 2018

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

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Rien ne vaut mieux que les mots des acteurs du sport pour dresser le bilan d’une année sportive…

Onze Bleus champions, Quinze Bleus mal en point, des Bleus tennismen plein doute, un carton rouge et un titre  pour un arbitre, des cyclistes qui accusent et un autre qui croit en sa défense, des journalistes qui n’ont pas leur plume dans la poche et plein d’autres bons mots…C’est le bilan de l’année sportive au travers des bons mots de ses acteurs.
Aveugle. « Notre but est de montrer que nous sommes là, pas très loin des All Blacks » et « Il ne manque pas grande chose », de Jacques Brunel, sélectionneur du Quinze de France avant les tests contre les Néo-Zélandais et après la défaite face à l’Afrique du Sud.
Blessé. « C’est long, c’est dur, c’est casse-couilles parce que je ne fais rien et je ne sais pas quand je vais reprendre », de Richard Gasquet, souffrant d’une sournoise pubalgie et forfait pour le début de la saison 2019.
« J’avais dit avant le match que ça ne pouvait pas être pire, or ça l’a été », de Thierry Henry, après la déroute (0-4) contre le PSG.
Crack. « Je suis toujours tombé sur plus fort », de Thibault Pinot avant de gagner magistralement le Tour de Lombardie en lâchant Nibali.
Constat. « J’arrête parce qu’il ne se passe quasiment rien sur la piste », de Fernando Alonso qui quitte la F1 pour d’autres horizons.
Défense. « Je n’ai enfreint aucune règle », de Christopher Froome dont le contrôle anormal au salbutamol à la Vuelta 2017 a créé la polémique pendant toute la saison cycliste.
Etoiles. « On joue pour ce genre de choses, j'ai toujours dit que je ne voulais pas être que de passage dans le foot. Etre champion du monde c'est envoyer un message, c'est un passeport pour continuer à travailler et à faire encore mieux » et  « On essaie de donner une bonne image de la France, des joueurs français. J'espère que beaucoup de jeunes auront vu ce match et feront pareil », de Kyllian MBappé et Antoine Griezmann, de retour de Russie et d’un titre deux étoiles.
Flèche. « Il faut que tu te remettes le cerveau à l’endroit. Tu as insulté le maillot français (…) et les joueurs qui ont été pris à ta place », de Franck Leboeuf à Adrien Rabiot qui a refusé  d’être remplaçant dans la liste des Bleus au Mondial.
Gilets jaunes. « 25 euros par mois, c’est pas cher », de Jaume Rourez, le patron de Mediapro qui a racheté les droits de retransmission de la Ligue 1.
Humour. « Si ça les embête de jouer en milieu de semaine, il faut le dire, on en profitera pour aller au cinéma ou au restaurant », de Vincent Garcia, journaliste de football à L’Equipe à propos des faibles performances des équipes françaises en Ligue Europa.
Inoui. « Je suis resté dans mes limites », de Christopher Froome après son envolée dans le Giro quand il a laissé ses adversaires Dumoulin et Pinot à plus de trois minutes.
Jalousie. « Les cinq premières personnes que j’ai croisées en revenant au club (le PSG) m’ont dit qu’on méritait de gagner. Nous, on voulait un match avec deux équipes. Mais il n’y en avait qu’une désireuse de développer un jeu offensif et d’apporter de l’intensité », du défenseur belge Thomas Meunier.
K.O. « Maintenant, on va redescendre sur terre et on va manger de la merde », de Mathieu Bastareaud, après la défaite des Bleus face aux Fidji.
Littéraire. « Je ne vais pas vous dire que je suis surpris par cette défaite entre une équipe qui apprend à lire et une qui prétend au Renaudot », de Mourad Boudjellal après une nouvelle défaite de Toulon face à la Rochelle en Top 14.
Méprisable.  « Il a été mon plus grand adversaire. Il m’a permis de chercher le meilleur au fond de moi », de Lance Armstrong, vainqueur déchu de ses sept Tours de France pour dopage, à propos de Ian Ulrich en proie à des problèmes d’alcoolisme et de drogue.
Nautique. « Je serai à ramasser à la petite cuillère à l’arrivée », de Francis Joyon, à la veille de sa victoire dans la Route du Rhum pendant la quelle il n’a presque pas dormi.
Oubli. « Je vous demande de m’oublier », de Karim Benzema à Noël le Graët qui n’imagine pas l’attaquant du Real revenir en Equipe de France.
Pif paf. « Lui sans sa barbe et sans ses cheveux, je ne suis pas sûr qu’il puisse continuer à faire de la télévision », de Patrice Collazo, entraîneur de Toulon en réponse à Sébastien Chabal qui critiquait ses méthodes trop ‘’criantes’’.
Solidarité. « Ce vote (…) exprime un esprit de solidarité envers un collègue jeté en pâture. Il exprime un mal-être global et un ras-le-bol généralisé que les instances doivent entendre », des arbitres français de football qui ont élu Tony Chapron meilleur arbitre de la saison de Ligue 1 (Tony Chapron avait été suspendu après avoir fait un croc-en-jambes à un Nantais qui l’avait renversé).
Sceptique. « Je trouve étonnant qu’un footballeur viennent s’immiscer dans notre sport »,  de Roger Federer à propos de Gerard Piqué, le footballeur de Barcelone, initiateur de la nouvelle Coupe Davis.
Têtu. « J’affirme que lui et son équipe prennent les gens pour des cons », de Bernard Hinault, à propos de Christopher Froome et du Team Sky.
Ubuesque.  « J’ai suffisamment de choses à me prouver à moi-même pour ne pas revenir en arrière ; je regarde devant », de Gaël Monfils après une année presque blanche sur les courts de tennis.
Vlan ! « L’équipe de France a pour elle son opiniâtreté et une accoutumance à la médiocrité de ses performances qui lui tient d’unique talent »,  de Pierre-Michel Bonnot, journaliste de la rubrique rugby de L’Equipe, concernant les échecs répétés du Quinze de France.
Woodwardesque. « C’est la pire équipe de France que je n’ai jamais vue en tant que joueur ou entraîneur. Je n’arrive pas à comprendre comme, avec autant de bons joueurs, cela est possible. Ils jouent à l’envers », de Clive Woodward, légende du rugby anglais.
Yannick… « Une certaine France du tennis a voulu croire au super pouvoir du plus grand manitou du tennis français », de Franck Ramella, dans son commentaire de L’Equipe après la défaite en finale de Coupe Davis.
Zlatanesque. « Une coupe du monde sans moi ne serait pas une coupe du monde », de Zlatan Ibrahimovic qui est allé en Russie mais en guest-star et non pas avec l’équipe de Suède.
(Sources L’Equipe, Aujourd’hui, sites internet).







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