France Sport

SportHebdo : le nouveau mousquetaire

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

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Alaphilippe en campionissimo, Fourcade en burn out, Florent Manaudou en retour et les bons mots, l’actualité sportive vue avec un autre œil…

Campionissimo. « La marque d’un grand »  avait titré en une accompagné de sa photo le Vélo Magazine de mars. A cette époque, Julian Alaphilippe s’auréolait de déjà trois victoires en Argentine et en Colombie. Comme une bonne mises en jambes. Mais en l’espace de deux semaines, le Français a confirmé de manière éclatante le titre du mensuel de cyclisme, titre qui pourrait passer de « grand » » à « très grand ». Certes, en France, la presse et les fans de sport se plaisent à s’enthousiasmer un peu trop vite. Mais là, il faut bien reconnaître qu’ en l’espace de deux semaines de campagne italienne, le coureur à la barbichette de mousquetaire est rentré dans le cercle restreint des campionissimo.
Jugez-en : victoire pleine d’autorité au Strade Bianche, la course des chemins sablonneux de Toscane, deux étapes pleines d’opportunisme à Tirenno-Adriatico, la course de l’entre deux mers, et pour finir ce sacre royal de Milan-San Remo, la Primavera, premier grand rendez-vous de la saison cycliste. Avec un succès devant quelques ténors du peloton, le triple arc-en-ciel Peter Sagan mais encore Valverde, Nibali ou Kwiakowski, excusez du peu ! Mais tout autant que les bras levés après un sprint rageur, c’est le sang froid, la maîtrise, et la lucidité de ses derniers kilomètres qui  ont marqué les esprits. Des observateurs, bien sûr, mais aussi de ses adversaires qui n’ont pu que louer le succès de leur rival. « Sur le Poggio, c’est lui qui fait la sélection, et puis il nous bat au sprint. Que dire de plus », avouait le Polonais. Ajoutez à ces qualité une once de flair et un tantinet de ruse et vous comprendrez mieux le succès au terme des 291 kilomètres et au bout de la Via Roma.
Après La Flèche Wallonne l’année dernière, Julian Alaphilippe ajoute donc une deuxième grande classique  à son palmarès ce qui n’est pas rien vu que cette Primavera est un monument du cyclisme à l’instar du Tour des Flandres, de Paris-Roubaix, de Liège-Bastogne-Liège et du Tour de Lombardie, équivalents des grands chelems du tennis. Enfin, on osera terminer ce cocorico en se demandant si chez cet Alaphilippe il n’y a pas un peu de Merckx et de Hinault. Jamais rassasiés, favoris ils étaient, favoris  ils gagnaient…

A part ça. A part ça, çà n’a pas l’air d’aller mieux pour les tennismen français : Monfils encore blessé, Gasquet opéré d’une hernie, Pouille sorti d’entrée à Miami et Tsonga qui n’y a même pas passé les qualifs’ ; on nous avait pourtant dit qu’ils avaient enfin trouvé ce qui n’allait pas…
A part ça,  Martin Fourcade a laissé tomber la dernière étape de la Coupe du monde de biathlon et mis un terme à des Mondiaux ratés et à une saison désastreuse : ‘’burn out sportif’’ a-t-il analysé ; mais peut-être aussi burn out tout court…
A part ça, Après deux ans et demi consacrés au hand, Florent Manaudou a décidé de replonger : objectif, l’or au Jeux de Tokyo ; sacré pari, non…
A part ça, l’emblématique Tony Parker, président de l’ASVEL basket, et l’historique président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, pourraient unir les destinées des deux clubs : premier projet la création d’une salle événementielle près du Groupama Stadium de Decines ; quel beau ‘’mariage’’ ça ferait…
A part ça, après le selfy de Balotelli à l’OM pour célébrer un but, les bornes ont été dépassées à Madrid et à Turin : en Espagne, Diego Simeone, l’entraîneur de l’Atletico, a fêté honteusement un but de son équipe en secouant ses mains dans son entrejambes pour signifier qu’il en avait…Et en Italie, Cristiano Ronaldo lui a répondu en mimant vulgairement l’acte de pénétration. Mais jusqu’où va-t-on les laisser faire…

Ils ont dit. « Quel prix va-t-on payer vers 45 ans ? », de Rafaël Nadal inquiet  des possibles (probables ?) pépins physiques que pourraient provoquer les courts en dur et qui ‘’milite’’ pour ramollir les surfaces ; vivement Roland-Garros…
« La gestion de l’humain le fait chier. Galthié est un joueur d’échec. Et jusqu’à preuve du contraire, un pion n’a pas d’état d’âme », de Mourad Boudjelal, à propos de la possible arrivée de Galthié dans le staff du Quinze de France ; Jacques Brunel et les Bleus sont prévenus…
« Allez en ville et vous verrez des gens qui font la manche. Eux ont le droit de se plaindre », d’Antoine Kombouaré, heureux de son métier d’entraîneur malgré son éviction de Guingamp et le mauvais classement de sa nouvelle équipe de Dijon ; c’est bien le dire…
« Ce 0-5 va nous sauver », de l’inénarrable Rolland Courbis, appelé au chevet de Caen, après la fessée reçue à domicile contre Saint-Etienne ; nous, on veut bien le croire…
« Ce qui me plait, c’est de voir les supporters heureux. J’aime voir les gens heureux », de Julian Alaphilippe, après son retentissant succès à San Remo…Merci Julian...
(Sources : L’Equipe, Le Parisien/Aujourd’hui, internet)

 







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