France Sport

SportsHebdo : une belle histoire

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

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Ils, elles l’ont déclaré sur les terrains et dans les salles, ils elles l’ont lâché en zone mixte ou en conf’de presse, ils elles l’ont écrit dans la presse, ils elles l’ont révélé en interview, ils elles l’ont dit sur les antennes, on l’a vu ou entendu à la télé : l’actualité sportive vue au travers des mots et d’un autre œil.

Solidarité. « J’y suis peut-être allée un peu fort en disant que je regrettais d’avoir été championne olympique (…) mais derrière je suis redescendu de dix étages. » C’est l’histoire (moche et puis belle) d’une judokate française  couronnée d’or à Rio et qui, malgré cette notoriété qui sourit à de nombreux champions olympiques, s’est retrouvée trois ans plus tard sans emploi, sa solitude et son burn-out. En se confiant dans les colonnes du Parisien/Aujourd’hui, Emilie Andéol, titrée en 78 kilos aux derniers JO, elle a déclenché une vague d’émotion et de soutien. De rendre publique sa situation l’a « un peu mise à nu »,  semble t-elle s’excuser. Il n’empêche, la solidarité n’est pas un vain mot chez les sportifs. Car depuis ces révélations, Emilie a retrouvé le sourire… et surtout du travail, les deux allant de paire. Car si elle a reçu de nombreux témoignages de soutien, la judokate a surtout retrouvé un job dans la fondation présidée par Stéphane Nomis (un autre judoka), Le Pacte de Performance. « Je vais mettre en place des classes informatiques en Afrique. » Outre ce nouveau départ, les messages d’amitié, c’est encore le ministère des Sports qui l’a contactée. Seul silence, celui des instances nationales du judo. Mais qu’importe, l’histoire est belle et c’est ça le plus important… Au fait, a-t-elle quand même voulu s’excuser : « J’ai été très fière de faire retentir la Marseillaise. » On n’en n’aura pas douté…

Parisien… « Je ne veux pas imaginer le PSG sans Thiago Silva. » Tomas Tuchel, l’entraîneur du PSG, vante son capitaine. Mais le Brésilien qui répète à l’envi être parisien à vie n’a toujours pas resigné et n’a toujours pas été reçu.. Et attend. Le problème, c’est que Thiago Silva n’est plus tout à fait le monstre de défense qu’il était. Et si Paris s’interroge, c’est aussi parce que le bonhomme est mentalement fragile et a du mal à bien gérer les grands rendez-vous, européens, surtout. Sans parler, ont constaté les spécialistes, de ses humeurs (mauvaises…) lors des entraînements qui plombent l’ambiance. Tout ça va peser. Et à la fin, c’est Leonardo, lui aussi très Parisien,  qui tranchera ; et celui-la, croyez-nous, Brésilien ou non, il n’a pas d’état d’âme…

Mea culpa. « L’OM est un deuxième qu’il va sembler compliqué d’aller chercher. » Il y a quelques semaines, dans cette chronique, nous avions fait part de nos doutes quant à la capacité de l’OM  de redevenir l’équipe de haut de tableau, capable de rivaliser avec le PSG, comme il y a quelques années. Dans notre propos, nous regrettions que Marseille n’ai pas su attirer d’un ou deux grands noms du football comme ceux qui ont jalonné l’histoire du club, les Skoblar, Magnusson, Cantona, Papin, Waddle, Boli et autres Deschamps. A tort, reconnaissons-le. Car comme l’a écrit, en ouverture de ce chapitre,  Régis Testelin dans son édito (L’Equipe 9 décembre), l’OM, fort de six succès consécutifs et de six points d’avance sur le troisième  en L1,  « prend de l’étoffe, de la constance, est plus complet, plus dangereux (…) et il est probable qu’il fasse à nouveau peur. ». Et cela sans grande vedette… Nous nous sommes (pour le moment…) trompé. Et pourvu que ça dure pour l’OM, ça rendra le championnat un peu moins lénifiant.  Mea culpa…

Vite dit, bien dit. « C’est assez drôle, j’ai l’impression d’être un vieux et un jeune en même temps. » Après trois ans de break des bassins pour s’amuser au petit ballon du hand, Florent Maunaudou a replongé et découvert de nouvelles têtes mouillées dans les bassins…
« Vu leur talent, les Françaises voleraient sur le terrain. Mais elles ont tellement peur de perdre qu’elles ne s’autorisent pas à gagner. » Sacrée Ballon d’Or féminin, l’Américaine Megan Rapinoe ne mache pas ses mots mais ne serait pas loin de la vérité…
- « Je vais me battre et me battre et me battre pour gagner une médaille. » Discours classique pour un sportif de haut-niveau… Sauf qu’ici, c’est le cavalier canadien Eric Lamaze qui le crie, lui qui fut en or en 2008 et en bronze en 2016 et qui se bat contre une sournoise et cruelle tumeur au cerveau…
- « J’ai sûrement partagé avec beaucoup de confrères l’impression de mieux servir la vérité en brodant librement sur le canevas de l’événement… ». Une phrase qui résume Denis Lalanne, grande plume de L’Equipe, spécialiste du rugby pendant trente cinq ans, qui est décédé vendredi dernier, à 93 ans et auquel Pierre-Michel-Bonnot rend hommage. C’est lui qui déclara en plein milieu d’un France-Angleterre, cette phrase devenue culte : « Ils nous ont emmerdés pendant cent ans, vous allez bien encore tenir cinq minutes. »
(Sources : L’Equipe, Le Parisien/Aujourd’hui, sites internet).







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