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Tour de France : Froome à l'épreuve des doutes [dossier vidéo]

Publié le  Par Gaspar S.

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On aura jamais autant parlé pendant une journée de repos. L'accélération à peine croyable de Froome dans les lacets du Mont Chauve laisse tous les observateurs dubitatifs... comme aux plus mauvaises heures du règne de Lance Armstrong. De fait, l'accélération de Froome, sur quelques centaines de mètres dans le Ventoux, semble sans précédent.

 

Ces sept derniers kilomètres de l'étape GivorsMont Ventoux du dimanche 14 juilet n'ont pas fini de faire parler... et jaser. Tout d'abord parce que Christopher Froome a, une fois de plus, semblé infaillible, souverain, seul au monde et sans concurrence. Ensuite, parce que les images ont parlé d'elles-mêmes : le Britannique, lors de sa première accélération, a semblé être comme assis sur un tricycle, moulinant sans fin, roulant à la vitesse d'une moto dans l'un des obstacles les plus durs de l'histoire du Tour. Enfin, parce que, semble-t-il, cette accélération déroutante – qui aura fait paraître tellement humain Alberto Contador, scotché au goudron – n'a pas de précédent. Pour vérifier cette assertion, une seule solution, les images d'archives. Florilèges de quelques montées... à titre de comparaison.

 

Eddy Merckx, juillet 1970.

 

Le cannibale, s'il domine sans partage ses concurrents dans l'ascension du Géant de province, semble clairement emprunté dans les derniers lacés. Certes, puisqu'il a rapidement semé ses adversaires, sa montée au train ne peut qu'être moins spectaculaire que les attaques de Froome.

 

 

Jean-François Bernard, juillet 1987.

 

Là, encore l'ascension est difficilement comparable. La victoire de Bernard a lieu dans un contre-la-montre court, où seule l'ascension du Ventoux est réclamée aux coureurs. On peut toutefois noter le visage grimaçant du Français tandis que Froome, plus souverain, à parcouru, lui, plus de 200 kilomètres avant d'entamer l'escalade du sommet...

 

 

Marco Pantani, juillet 2000.

 

Nous sommes à l'heure du tout EPO et Pantani emmène Armstrong dans sa roue. Cette ascension est peut-être celle qui ressemble le plus à celle de Christopher Froome. L'Italien et l'Américain, tous deux clairement convaincus de dopage par la suite, écrasent la concurrence et imposent un rythme infernale dans le mont. Pantani grimace un peu.

 

 

Richard Virenque, juillet 2002.

 

Cette ascension solitaire de Richard Virenque – qui a bénéficié d'un bon de sortie remis par Lance Armstrong – parce qu'elle n'a pas été très rapide semble l'une des plus «propres» de ces dernières années. Richard, dit Cœur de lion, semble à la peine, il se dandine péniblement sur sa machine. Il revenait d'une suspension pour dopage et scandait sa rédemption. Laissons-lui ici le bénéfice du doute.

 







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