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Euro 2016 - Groupe E : le groupe de la mort

Publié le  Par Lucie Oleszkiewicz

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UEFA

La Belgique, l’Italie, la Suède et l’Irlande vont devoir batailler pour sortir du groupe le plus compliqué de cet Euro 2016.

La Belgique : la grosse cote 
 

Depuis sa finale de 1980, la Belgique n’a jamais brillé lors de l’Euro mais cette année, grâce à son effectif de qualité, elle fait partie des favoris.
 

Force : les individualités
 

La Belgique a tout pour réussir un bon Euro 2016 avec ses joueurs très talentueux faisant partie des grands clubs anglais : De Bruyne (Manchester City), Courtois, Hazard (Chelsea), Lukaku (Everton) ou encore Benteke (Liverpool). Les Diables Rouges peuvent également se vanter d’avoir de nombreux jeunes joueurs promis à un avenir brillant, apportant technique et vitesse : Batshuayi, Origi, Fereira Carrasco, Denayer…
 

Une génération exceptionnelle qui domine le football mondial puisqu’elle s’est hissée à la première place du classement Fifa, même si elle l’a depuis perdu à la faveur de l’Argentine, après sa défaite au Portugal en mars.
 

Faiblesse : une défense décimée
 

Les Diables Rouges font face à un problème de taille : le forfait de sa charnière centrale. Les Belges devront faire sans leur capitaine Vincent Kompany et sans Nicolas Lombaerts. De son côté Thomas Vermaelen a très peu joué avec le FC Barcelone. Le sélectionneur Marc Wilmots semble avoir tranché pour un duo Alderweireld - Vertonghen peu convaincant avec cinq buts encaissés pendant les trois matchs de préparation …
 

L’irrégulière Italie
 

Le quadruple champion du monde n’a remporté qu’une seule fois la compétition européenne. Remporter un deuxième titre sera très compliqué pour la Squadra Azzura.
 

Force : la défense
 

Antonio Conte ne s’est pas trompé pour choisir sa défense en sélectionnant les hommes forts de la Juventus : le trio défensif Bonucci - Barzagli - Chiellini et l’infatigable Gianluigi Buffon dans les buts. Normal quand on se souvient que le club turinois a réalisé le doublé championnat - coupe. Si elle s’est lourdement inclinée en Allemagne en mars (1-4) elle n’a pris aucun but pendant les deux matchs de préparation.
 

Faiblesse : l’attaque
 

Outre les forfaits des maîtres à jouer de l’équipe (Marchisio et Verratti), l’attaque de la Squadra Azzura est en plein chantier. L’espoir Ciro Immobile (meilleur buteur de série A en 2014) reste sur deux saisons très compliquées avec le Borussia Dortmund et le FC Séville. Simone Zaza est remplaçant, Eder a peu joué avec l’Inter Milan, Stephan El Shaawary n’a été bon qu’une demi-saison et Pellè n’a pas vraiment d’expérience internationale.
 

La Suède de Zlatan
 

La Suède passe rarement le premier tour de l’Euro et s’en remettra à sa star, Zlatan Ibrahimovic, pour essayer d’aller le plus loin possible.
 

Force : Zlatan Ibrahimovic
 

Il ne faut pas se leurrer, si on considère la Suède comme une équipe difficile à manoeuvrer, c’est surtout à cause de Zlatan Ibrahimovic. Les Scandinaves se sont qualifiés pour cet Euro grâce à leur attaquant, auteur de trois des quatre buts marqués pendant les barrages face au Danemark et plus de la moitié des buts de son équipe pendant les éliminatoires.
 

Faiblesse : les autres
 

Sans Zlatan, la Suède n’arrive pas à gagner (0-0 face à la Slovénie en match de préparation). Quand il est sur le terrain, même s’il ne marque pas, la Suède s’impose (3-0 contre la Pays de Galles) tant il influence le jeu et attire les défenseurs adverses. Il est vrai que l'équipe compte des joueurs de qualité (Kallstrom, Isaksson…) et des champions d’Europe espoirs (Lindelöf, Hiljemark, Lewicki) mais rien à voir avec le niveau de jeu du joueur d’origine serbe.
 

Trop compliqué pour l’Irlande
 

Équipe considérée comme la plus faible du groupe, l’Irlande va devoir batailler pour espérer s’en sortir.
 

Force : un staff expérimenté
 

Martin O’Neill attaque cet Euro sans pression puisqu’il a d’ores et déjà été prolongé jusqu’en 2018. Et la fédération ne s’y trompe pas avec ce sélectionneur qui a déjà un CV plus que sérieux puisqu’il a remporté le championnat d’Ecosse à trois reprises avec le Celtic, et a même réalisé le triplé en 2001 (championnat - coupe d’Ecosse - coupe de la ligue).
 

Le sélectionneur pourra s’appuyer sur son adjoint, l’ancien milieu emblématique Roy Keane. Depuis sa retraite en 2006, le septuple champion d’Angleterre s’essaie au coaching. Avant de devenir adjoint d’O’Neill, l’Irlandais est passé par Sunderland et Ipswich Town. Il pourrait être le successeur logique du sélectionneur actuel après 2018.
 

Faiblesse : pas de relève 
 

Le staff irlandais pourra s’appuyer sur l’expérience du vétéran de la compétition, Shay Given (40 ans), et surtout sur Robbie Keane, l’homme aux 67 buts pour 143 sélections. Malheureusement pour eux, l’attaquant de 35 ans s’est légèrement blessé pendant la préparation mais devrait être apte. Derrière, personne ne semble prendre la relève, dans un effectif vieillissant qui compte onze joueurs (sur 23) de plus de 30 ans et seulement quatre en dessous de 25 ans.

 







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