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CDM 2014 : l’Espagne déjà éliminée !

Publié le  Par Raphaël Didio

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Flickr - Alfonso Jimenez

Double champion d’Europe et surtout champion du Monde en titre, l’Espagne est éliminée de la coupe du Monde après sa défaite face à une très bonne équipe du Chili (2-0) Quelques explications pour comprendre cet échec.

On le sentait venir tout au long de la saison mais on n’aurait jamais cru que l’Espagne finirait son Mondial aussi rapidement. Après une cinglante défaite contre les Pays-Bas (5-1), les Espagnols n’ont pas su rebondir face au Chili. Valeureux, efficaces, les Chiliens n’ont jamais tremblé contre une équipe espagnole timide, fatiguée, empruntée, sans inspiration. Triste équipe d’Espagne qui, à l’image de la France en 2002 ou de l’Italie en 2010, sort dès les poules malgré son statut de champion du Monde.


Surprenant ? Oui, bien sûr. On ne va pas faire semblant d'avoir prévu la chose, même si on pouvait sentir quelques défaillances. Car on peut d’ores et déjà trouver quelques motifs d’explications à cette défaillance collective, pourtant grande force de l’Espagne au cours de six dernières années de diktat sur la scène internationale. Le Le déclin de la Roja s’était d’abord légèrement fait ressentir au cours de l’Euro 2012. Les Espagnols sont pourtant parvenus à remporter le tournoi malgré un jeu poussif, avant de faire plier une Italie, belle surprise du tournoi, éreintée en finale (4-0). 


Fin de cycle


L’échec de l’Espagne, c’est aussi et surtout la fin du cycle, débuté par des secousses au sein du FC Barcelone, dont la majorité des joueurs espagnols du club était la colonne vertébrale de la sélection de Vicente Del Bosque : Iniesta, Xavi, Busquets, Fabregas Alba, Piqué, Pedro, Puyol… Mais Puyol est désormais retraité, Xavi sur la fin, et les autres joueurs ne sont pas forcément au niveau espéré cette saison, comme Fabregas, Busquets ou Piqué. On n'oubliera pas les autres cadres, ceux du Real Madrid notamment, loin des attentes espérées (Ramos, Casillas, Xabi Alonso). C’est normal et logique que Del Bosque s’appuie sur cette colonne vertébrale jusqu’au bout. Mais le règne du tiki-taka semble révolu et ses limites atteintes. Le collectif espagnol a d'ailleurs semblé hésiter entre le jeu direct et l'utilisation du fameux jeu à la barcelonaise. 


Mais la tâche du sélectionneur et de son successeur sera bien évidemment de renouveler cette équipe, sous peine de la voir s’enfoncer péniblement, à l’image de l’équipe de France post-2002, ou bien tout simplement de retrouver une Espagne qui nous avait longtemps habitués à ne jamais rien gagner. En attendant, félicitations à l’équipe du Chili, ses deux buteurs (Vargas, Aranguiz) et son collectif assez incroyable. La rencontre face aux Pays-Bas, vainqueur en fin d’après-midi de l’Australie (3-2), sera merveilleuse. Malheur au vaincu, qui rencontrera normalement le Brésil en huitièmes de finale… 







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