JO Paris 2024 : un logo et un espoir

Spectaculaire projection sur l'Arc de Triomphe, à Paris, ce mardi 9 février. Le logo des Jeux olympiques (JO) de Paris a été dévoilé au public. Il représente une Tour Eiffel stylisée, en deux traits multicolores formant le nombre 24.
 

Il s'agit de lancer la candidature de la capitale. La ville sera en compétition avec Rome (Italie), Budapest (Roumanie) et Los Angeles (Etats-Unis). Le choix sera annoncé par le Comité international olympique le 11 septembre 2017 à Lime (Pérou). Paris déjà organisé des Jeux Olympiques d'été en 1900 et 1924.

Des infrastructures à construire

Le coût des JO serait de 6 milliards d'euros : 3 milliards pour l'organisation elle-même et 3 milliards pour la création des infrastructures manquantes (village olympique, centre aquatique, centre des médias). La candidature s'appuiera sur le Stade de France, le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, Palais omnisports de Bercy, Roland-Garros, structures existantes ou en cours de rénovation...
 

A lire : la carte interactive des sites franciliens envisagés pour les JO 2024
 

Le nord de Paris et la Seine-Saint-Denis bénéficieront de cette organisation. D'abord pour les transports avec la gare RER de Saint-Denis Pleyel et la nouvelle ligne du réseau Grand Paris Express. Le village olympique serait construit sur l'île Saint-Denis. C'est la majeure partie de l'investissement. Le village des médias irait au parc Georges-Valbon, à La Courneuve. Le réaménagement du parc fait déjà débat. Enfin une piscine olympique serait créée entre Saint-Denis et Aubervilliers.

Des emplois mais un impact incertain

Une étude optimiste prévoit des retombées sur l'emploi avec la création de 42.000 postes. Un site, "emploisparis2014.fr", a déjà été ouvert, permettant de se porter candidat dans les différents secteurs d'activité liés aux JO De Paris 2024.
 

La vérité est que l'impact des Jeux sur l'économie reste incertain. Au Brésil, la croissance stagne à 0,4% et on annonce déjà un déficit pour les JO de 2016, selon La Tribune. Sotchi 2014, en Russie, et Pékin 2008, en Chine, ont tourné à la catastrophe financière. Londres 2012 et Barcelone 1992 ont été des réussites au plan de l'urbanisme et de la notoriété des villes.