Trèbes : le terrorisme à la campagne

L'otage est blessé mais vivant. Le terroriste est mort... Le suspect qui se déclarait "soldat de Daech" avait d'abord tiré sur une voiture, tuant le passager, blessant le conducteur pour s'emparer de l'auto. Il a ensuite tiré sur des CRS qui faisaient leur jogging à Carcassonne (Aude). Il en a blessé un. Plus tard, il se rend à Trèbes où il entre dans le Super U, tuant deux personnes. Les clients fuient, sauf un otage, mais un gendarme prend sa place. Le terroriste dmand alors la libération de Salah Abdeslam, unique survivant des terrorists du 13 novembre 2015 à Paris. L'assaut est donné vers 14h30 et le terroriste est tué.

Il avait 25 ans, était français d'origine marocaine. Il était connu des services de police pour radicalisation. Il habitait la région. On a donc un terrorisme islamiste local, rural, campagnard... Ce ne sont pas des gens venus d'ailleurs. Ce sont des jeunes Français, souvent d'origine étrangère (mais pas forcément) qui (re)deviennent religieux par conviction, par dépit, ou comme unique recours identitaire... Et se radicalisent en quelques mois... Le passage à l'acte intervient sur un événement fortuit ou quand l'individu peut acquérir une arme. Avec très peu de moyens, seul ou en petit groupe isolé, ces terroristes n'attaqueront pas les casernes ou les institutions...