Ultradroite : des remises en liberté

L'affaire du groupuscule AFO, pour Action des forces opérationnelles, s'effondre ce mercredi 4 juillet avec l'annonce de la remise en liberté par la justice, sous contrôle judiciaire cependant, des principaux suspects, Guy Sibra, ancien policier, corse et amateur d'armes devenu brocanteur à Tonnay-Charente (Charente-Maritime), incarcéré le 27 juin, et d'une autre personne.
 

Guy Sibra,  selon Action antifasciste Paris-Banlieue (copie d'écran Facebook).

Eparpillés sur tout le territoire, les dix membres du groupe semblent bien loin de constituer une organisation sérieuse. De leurs antécédents judiciaires, la chaîne d'information LCI retient "un délit routier et une infraction à la législation sur les stupéfiants". La possession d'un trentaine d'armes à feu sans autorisation, en revanche, leur causera des soucis. La menace d'attentats contre des musulmans fera l'objet d'un jugement. Sur dix membres présumés, il en resterait deux en prison. L'accusation d'association de malfaiteurs terroriste criminelle demeure. Le site "Guerre de France" n'a pas été fermé.