Jawad Bendaoud saura en mars s'il sort de prison

Jawad Bendaoud, relaxé en première instance du chef de "participation à une entreprise terroriste", était jugé en appel, audience qui a pris fin vendredi 14 décembre. Cette affaire avait commencé sur l'étonnante déclaration de Jawad sur BFMTV :

"On m'a demandé de rendre service, j'ai rendu service, Monsieur. On m'a dit d'héberger deux personnes pendant trois jours et j'ai rendu service normalement. Je sais pas d'où ils viennent... On est au courant de rien, Monsieur... Si je savais, vous croyez que je les aurais hébergés. J'étais pas  au courant que c'était des terroristes..."

Et l'audience s'est achevée sur une nouvelle déclaration étonnante :

"Si vous me condamnez, vous condamnez un coupable."

Il voulait dire "un innocent" mais le lapsus a fait sourire les avocats de la partie civile. Plus bête que méchant, Jawad ?

Son avocat a demandé la relaxe, encore. L'avocat général a demandé cinq ans de prison. Tout comme pour Youssef AÎt Boulahcen, qui savait peut-être et est accusé de non-dénonciation de crime terroriste. Il s'st expliqué dans un texte rimé, comme du rap... FranceInfo publie cet extrait :

"Vous tenez tant à ce que je paye l'addition. (...) Il y a eu beaucoup trop de mépris face à nos explications. (...) Je sollicite auprès de vous ma relaxation [relaxe] et vous demande pardon pour mon comportement qui n'était pas une provocation."