Paris (75) Culture

Edwy Plenel, de Médiapart, complaisant avec Ramadan ?

Publié le  Par Fabrice Bluszez

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Le patron de Médiapart, Edwy Plenel, a toujours défendu le droit à la parole de Tariq Ramadan, l'islamologue. Charlie Hebdo lui consacre sa une.

Fabrice Arfi, responsable du pôle enquêtes à Médiapart, est fâché. Il écrit sur son compte  Twitter :

« Soutien absolu à Charlie quand ils sont menacés ; les combattre avec les mots, les idées et les faits face à une Une (demain) aussi abjecte. »


"Abject", n'exagérons rien... Edwy Plenel lui-même prend l'affaire au sérieux mais semble affirmer sur son compte Twitter : ils n'auront pas ma haine" :

L’affiche rouge de Charlie contre @mediapart. « Ils peuvent me haïr, ils ne parviendront pas à m’apprendre la haine » (Romain Rolland)

 


 

Le plus sévère avec le patron de Médiapart avait été Manuel Valls, cité par FranceTVInfo :

« Il faut que la vérité éclate sur ce soi-disant intellectuel, promoteur de la charia, prédicateur islamiste, (...) ses invitations sur tous les plateaux, ses amitiés, ses complicités. Je pense à Edwy Plenel. »


Enfin, la parole étant à la défense, voici ce qu'écrit Mediapart sur son blog.

« Derrière la une satirique publiée par Charlie Hebdo ce mercredi 8 novembre, il y a une accusation contre Mediapart et, plus personnellement, contre son directeur de publication, Edwy Plenel : celle d’avoir couvert des viols. C’est une caricature. Charlie Hebdo a le droit de la publier. Mais ce qu’elle affirme est faux et infamant. Mediapart a longuement enquêté sur Ramadan, et publié une série d’articles à son sujet en avril 2016. Lors de ce travail au long cours, la rédaction n’a jamais eu connaissance de la moindre accusation de harcèlement, d’agression sexuelle, ni de viol. Si cela avait été le cas, nous aurions bien sûr enquêté à leur sujet. »

« Il serait dramatique pour les femmes et les hommes victimes de violences sexuelles que la libération de la parole sur ce qu’elles et ils endurent se transforme en simple "affaire Ramadan". Il serait ridicule qu’elle devienne une "affaire Mediapart". La lutte contre les violences sexistes, machistes et sexuelles vaut mieux que les règlements de comptes entre journaux séparés par des désaccords éditoriaux. »

 


 

 







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