Beaujolais nouveau : il est là

Le beaujolais nouveau, “c''est un moment de convivialité”, assure Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône, au Progrès. Pas plus mais ce n'est pas rien. Ce vin nouveau “qui n'a pas fait ses Pâques” mais surgit à peine la Toussaint passée… C'est d'abord une opération de communication pour la filière viticole.

Les commentaires

Qu'ont-ils pensé de ce beaujolais 2025, les invités de Lyon ? Citons Le Progrès…

Jean-Marc Lafont (président de l’Inter Beaujolais), parle d’un millésime « fin, élégant, charnu », malgré la canicule d’août : « Pas un Beaujolais, mais des Beaujolais. » Il précise au Figaro  :  « C'est un millésime avec un très joli fruit assez charnu, très souple, très rond, des arômes très purs, mais des quantités moindres. »

Denis Chilliet, président des Compagnons, constate : « Beaucoup de soleil, des rendements faibles mais des vins riches, agréables, gourmands. »

14 millions de bouteilles

Le Figaro a aussi fait les comptes…

Le beaujolais nouveau, qui se décline en deux types de primeurs, a représenté près de 14,3 millions de bouteilles vendues dans le monde en 2024, soit 22% de la commercialisation totale du vignoble, majoritairement à cépage gamay noir à jus blanc (96%).

 

Selon l'Inter-Beaujolais, la France reste le premier pays consommateur au monde de beaujolais nouveaux avec 9 millions de bouteilles consommées chaque année. Ils se dégustent aussi dans plus de 100 pays, soit annuellement près de 5,3 millions de bouteilles. Environ 37% des beaujolais nouveaux produits l'année dernière ont été exportés.