Présidentielle : Ségolène Royal attaque Nicolas Sarkozy

Cette semaine, l'UMP a décidé de s'attaquer aux fiefs socialistes : aujourd'hui en Charente, demain en Corrèze et jeudi à Lille, tout est bon pour faire trébucher François Hollande et le faire entrer "dans la cour de récréation". Mais ce dernier peut compter sur ses précieux soutiens qui viendront le défendre sur place, et contre-attaquer le président à sa place.

Aujourd'hui c'est donc Ségolène Royal qui monte au créneau, en Charentes. Dénonçant "un président qui ne va pas là où les français souffrent" et son "manque de courage", l'ancienne candidate à la présidentielle s'est retrouvée, par hasard bien sûr, dans le TGV qui conduisait les journalistes en Charentes, pour y distiller remarques et contre-attaques, déclarant "pendant cinq ans, il a oublié la France qui se lève tôt à qui il avait tant promis en 2007 (...) il croit que les français seront assez naïfs pour oublier tout ce qui s'est passé pendant cinq ans. Il voudrait faire oublier en 60 jours tous les dégâts qu'il a commis en cinq ans mais les français ne se feront pas avoir cette fois-ci".

Demandant pourquoi le président sortant ne se rendait pas à Florange ou Gandrange, l'ancienne compagne de François Hollande fustige la visite présidentielle à Alstom "là où tout va bien non pas à cause de lui mais grâce aux socialistes qui ont commandé 160 trains qui ont permis de créer 900 emplois".