France Politique

Présidentielle : à Strasbourg Nicolas Sarkozy est redevenu candidat.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Lionel Charrier

Nicolas Sarkozy a repris campagne hier en allant à Strasbourg parler de l'Europe et de la France forte, loin du discours agressif de Lyon prononcé moins d'une semaine auparavant.

 

La trêve de la campagne s’est terminée hier pour les deux principaux candidats qui étaient tous les deux en meeting jeudi soir. Pour le président, le rendez-vous se tenait à Strasbourg, où il a vanté à la fois la France forte et l’Europe forte.

« L’assassin a voulu selon ses propres mots mettre la France à genoux, en semant la haine et la terreur, il a été mis hors d’état de nuire. Il reste les larmes, la douleur, et ma pensée ce soir va d’abord vers les victimes et leurs familles » a-t-il commencé de go, affirmant que la France n’était pas responsable de ce drame et que « mettre en cause la société, montrer du doigt la France, la politique, les institutions, ce n’est pas digne. Ce n’est pas faire preuve d’un esprit de responsabilité dans un moment où la nation a d’abord besoin d’unité », faisant implicitement référence aux propos de François Bayrou lundi soir, qu’il a condamnés.

Répétant les propositions pour lutter contre le terrorisme qu’il avait annoncé quelques heures plus tôt, le candidat UMP a également « plaidé pour un nouvel ordre mondial » mettant en scène une France forte dans une Europe forte où le libre-échange n’est pas « la seule règle de l’économie ». Une redite de Toulon version 2008, mélangé aussi aux thématiques de son début de campagne qu’il compte exploiter pour rebondir sur l’actualité de Toulouse.







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