France Politique

Présidentielle : Nicolas Sarkozy chouchoute son électorat.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Si dans tous les discours que l'on entend des candidats, il est commun d'y entendre que tous les français devront faire des efforts et des sacrifices pour réduire la dette, chez Nicolas Sarkozy, les retraités eux sont exempts de tout efforts, et sont même fortement chouchoutés.

Les retraités sont cajolés par Nicolas Sarkozy, qui l'a encore prouvé jeudi après-midi, lors de la présentation de son "programme", en annonçant sa seule nouvelle mesure qui les concernent directement et exclusivement. Et depuis le début de son quinquennat, c'est une constante, comme le relève le journal le Monde.

L'électorat âgé, c'est celui qui avait, en grande partie, permis à Nicolas Sarkozy de l'emporter en 2007, et le nouveau chef de l'état a su les en remercier lors de son mandat, en tentant systématiquement de les favoriser, ce qui explique aussi pourquoi les seniors sont beaucoup moins enclins que le reste de la population à le critiquer. 

"Ce segment a favorisé sa victoire en 2007, et a été son principal soutien pendant cinq ans" explique Frédéric Dabi dans le Monde, ajoutant que "c'est la partie de la population qui a été le moins critique avec lui depuis 2007 et celle qu'il a le mieux remobilisée depuis son entrée en campagne". Or, cette électorat est celui qui accorde encore aujourd'hui, dans les intentions de vote, davantage sa confiance au chef de l'état sortant et qui comptera le moins d'abstentionnistes. D'où cette mesure annoncée jeudi pour verser les pensions de retraites versées le 1er au lieu du 8 de chaque mois, qui est une réclamation faite depuis des années par les retraités, et qui était également annoncée régulièrement depuis 2010.

Mais ce ne sont pas les seules mesures en faveur de l'électorat âgé que promet Nicolas Sarkozy : 700 millions d'euros pour une réforme de la dépendance qui devait être le grand chantier du quinquennat (voir ici) et une augmentation de l'APA. De même, lors de son mandat, les plans de rigueur n'ont jamais concerné cet électorat, pas plus que la réforme des retraites tandis que les minimums vieillesse ont connu de nombreuses revalorisations.

Est-ce que cela va suffire au candidat UMP pour l'emporter de nouveau dans cet électorat ? François Hollande lui aussi recueille de bonnes intentions de vote parmi eux, bien supérieures à celles de Ségolène Royal il y a cinq ans. Cette fois-ci, le rapport de force risque d'y être un peu plus compliqué.







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