France Politique

Présidentielle : Hollande dénonce les mensonges de Sarkozy.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Sébastien Calvet/AFP

En meeting à Besançon, avec le "Che", François Hollande a répondu aux attaques du candidat UMP dont il a dénoncé les nombreux mensonges, permanents.

Hier soir, le candidat socialiste s'est rendu à Besançon, pour un meeting avec son allié Jean-Pierre Chevénement. Si initialement, le meeting avait pour but d'illustrer le rassemblement à gauche, François Hollande en a surtout profité pour répondre aux attaques de son rival, Nicolas Sarkozy (voir ici).

"C'est un meeting de riposte à Nicolas Sarkozy, de rassemblement et sur la transition énergétique" avait expliqué en amont le candidat qui reste, à onze jours du scrutin, plus favori que jamais de l'élection. Et hier soir, le député de Corrèze a tapé sur les nombreux mensonges proférés par le président sortant lors de sa campagne : quand il affirme que le socialiste veut régulariser massivement ou supprimer le quotient familial (ce qui, effectivement, n'a jamais été présent dans le programme socialiste) ou quand il prétend s'être rendu à Fessenheim en mars 2011, en compagnie de NKM. Un mensonge dont le candidat du PS se moque ouvertement, expliquant que "j'ai vérifié, il n'y est jamais allé. C'est la première fois dans l'histoire de la République, qu'un candidat sortant relate un voyage qu'il n'a jamais fait. Il aura été un précurseur en tout. Même en voyage qu'il n'a jamais accompli".

Se montrant toujours aussi serein, François Hollande a également raillé la fameuse "vague" de Nicolas Sarkozy mais en la décrivant légèrement différemment, comme une "vague de l'indignation, la vague de l'exaspération, la vague de colère, celle du peuple qui n'en peut plus (...) elle monte depuis cinq années, de scrutin en scrutin. Il faut changer, il faut une vague d'espérance, la vague d'une Nation qui se retrouve, la vague d'un peuple qui se redresse. C'est cette vague-là qui submergera l'arrogance, l'outrance, la suffisance", promet-il.

Désormais le candidat socialiste ne retient plus ses coups et tape avec une certaine allégresse sur son principal rival, dont il aime à souligner les failles, comme le style de sa présidence, caractérisée par "l'outrance", un mot qui revient régulièrement dans sa bouche, mais aussi les rares déplacements en banlieue qui se font forcément avec CRS et protections en tout genre, mais aussi et surtout son bilan, "son boulet" comme dirait Laurent Fabius. Et de résumer aux militants et sympathisants présents "le choix ce sera non seulement entre deux styles. Pas simplement entre deux personnalités ! Je suis prêt à assumer la comparaison y compris pour la constance, y compris pour la capacité à décider. On l'avait dit bling-bling, il est surtout zig-zag !".







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