Présidentielle : François Hollande se dit prêt à présider la France.

A une semaine du premier tour, le candidat socialiste affronte cette dernière ligne droite avec fermeté, mais sérénité. C'est en tout cas le message qu'il laisse passer, alors que les sondages sont extrêmement favorables et que les remontées de terrain font état d'une probable victoire. Cependant, le député de Corrèze veut éviter tout triomphalisme précipité et préfére mettre en avant sa stature présidentielle.

"Je ne veux pas être un président par défaut" affirme François Hollande au journaliste du JDD, alors que beaucoup considérent cette élection avant tout comme un référendum anti-Sarkozy. Mais "notre pays n'attend pas le départ d'un président mais l'arrivée d'un nouveau" veut-il croire, continuant à marteler le cap qu'il s'est fixé, "permettre l'alternance et réussir le redressement de notre pays". Vaste programme.

"J'assume (...) d'être prêt à présider la France ! Les membres de mon équipe le sont aussi, les premiers textes sont déjà élaborés. Ce n'est pas une anticipation, mais un devoir", explique-t-il, mais la démarche est loin d'être anodine. A l'heure actuelle, seul le candidat socialiste a déjà préparé ce que seraient ses premiers mois de présidence, tant sur le plan national qu'international.

Au gré de ses déplacements c'est donc la même posture qu'arbore François Hollande : de la confiance, mais pas trop, même si autour de lui règne une euphorie que l'on n'avait pas connue....depuis 1981.