France Politique

Présidentielle : l'unité socialiste à son sommet.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Qui aurait pu parier, il y a un an encore, que les socialistes feraient corps derrière leur candidat pour la présidentielle de 2012 ? Aujourd'hui pourtant le pari semble gagné.

Tous ensemble, comme si les querelles du passé n'avaient jamais existé. Tel est le nouveau crédo adopté par les responsables du Parti Socialiste, depuis la victoire de François Hollande à la primaire citoyenne. Oublié les "fraises des bois", "couille molle" et autres amabilités en tout genre décernés par les éléphants à l'ancien premier secrétaire, après dix années passées dans l'opposition, les socialistes ont soif de pouvoir et s'unissent comme un seul homme derrière leur candidat.

Le meeting de Lille qui s'est déroulé hier soir a été une parfaite illustration de cette unité de la gauche derrière son homme providentiel. Derrière Martine Aubry, ancienne ennemie jurée de François Hollande, qui accueillait néanmoins ce dernier avec force et amabilités, étaient également présents Pierre Moscovici, Laurent Fabius, Michel Sapin, les porte-paroles, Jack Lang, Arnaud Montebourg, François Rebsamen, Jean-Michel Baylet, Robert Hue ou encore Christine Taubira. Aucune voix discordante donc.

Mais c'est tout au long de la campagne que s'est illustrée cette entente. C'est d'abord l'ancien ennemi Laurent Fabius qui devient un membre privilégié de l'équipe de campagne du député de Corrèze, et qui part à l'étranger pour le compte du candidat. C'est le meeting commun à Rennes avec Ségolène Royal. Mais c'est aussi et surtout le soutien sans failles manifesté par les membres du Parti Socialiste, dans les médias et lors des réunions publiques. 

Voir : Martine Aubry fait campagne pour François Hollande.

Si cette unité n'est évidemment pas forcément sincère sur le fond, certains membres du PS n'étant sans doute pas d'accord avec chacune des propositions ou positions du candidat Hollande, personne ne pourra dire qu'ils n'ont pas fait leur boulot jusqu'au bout, contrairement à 2007 où le manque de soutien dont avait pâti Ségolène Royal expliquait, en partie, sa défaite cinglante face au candidat UMP. Une unité qui aujourd'hui rejaillit d'autant plus qu'en face, l'UMP s'engage sur le terrain désuni et presque désemparé...

 







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