France Politique

Présidentielle : François Hollande sent la victoire.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Sebastien Calvet/Libération

En meeting à Bordeaux, le dernier avant les résultats du premier tour, François Hollande s'est affiché plus confiant et victorieux que jamais.

C'était son dernier rassemblement avant le premier tour, et la foule qui accueillait François Hollande ce soir était plus confiante que jamais. Difficile en effet pour les sympathisants de gauche de ne pas sentir la victoire approcher, alors que tous les indicateurs sont d'un vert brillant. François Hollande lui-même est apparu détendu et heureux ce soir, définissant ce rassemblement comme celui "du plaisir".

"Nous avons craint un moment les nuages, nous les avons écartés, dissipés et nous sommes là avec un ciel tout rose pour le 6 mai" a débuté le candidat socialiste, s'attirant les cris de plaisir de la foule. Evoquant l'alternance possible qui se profile, le député de Corrèze la définit comme quelque chose qui "vient toujours de loin, elle n'est jamais une fantaisie, une surprise ou l'emballement du peuple. C'est une somme de colères". Une manière pour François Hollande d'affirmer à nouveau qu'il ne pourra pas gagner uniquement sur la base de l'antisarkozysme.

"Chaque fois, quand je cite son nom, ce sont les mêmes cris", s'est-il amusé de dire en évoquant Nicolas Sarkozy, "c'est la raison pour laquelle je l'appelle candidat sortant" confie-t-il avec malice alors que la pluie, qui redouble en intensité, lui permet une nouvelle moquerie envers son adversaire : "Nicolas Sarkozy avait voulu avoir une vague (...) Pour une fois il ne s'était pas trompé. Elle arrive la vague, elle est haute la vague, elle est puissante la vague ! Et il va la prendre en face la vague !". Le public en redemande.

Cependant, François Hollande n'a pas non plus perdu son objectif des derniers tours : mobiliser les troupes et surtout les inciter à voter utile. "Les foules sont nombreuses et les sondages sont parait-ils favorables ? Alors méfiez-vous ! La démocratie n'est pas un jeu et encore moins un pari. Protégez-vous de l'air du temps (...) Je vous demande de ne leur laisser aucun répit. Ne leur fournissez aucune occasion de reprendre confiance, faites la différence tout de suite. Donnez la victoire le 22 avril". La messe est dite à gauche.

 







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