France Politique

Présidentielle : à Toulon Nicolas Sarkozy accuse la gauche.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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En meeting à Toulon, Nicolas Sarkozy a livré une violente charge contre la gauche qui aurait "abîmé la république".

Ce n'est pas un déplacement anodin. Toulon, ancienne ville dirigée par le Front National où ce dernier a fait de très bons scores lors du premier tour, c'est tout un symbole pour le président sortant qui cherche à tout prix à attirer à lui les voix de Marine Le Pen. Et c'est donc tout naturellement que Nicolas Sarkozy a livré un discours très à droite, fustigeant la gauche et livrant contre elle de fortes accusations.

"Quand l'autorité de toutes les institutions est contestée, quand l'état est abaissé, quand les frontières sont effacées, ce n'est pas la République, c'est le système socialiste" a-t-il martelé, accusant carrément la gauche de ne "pas aimer la République", et de l'avoir "abîmé". En niant toute légitimité politique et républicaine aux partis représentant la gauche, et plus particulièrement le Parti Socialiste, Nicolas Sarkozy chasse âprement les voix les plus extrémistes du vote frontiste qui s'opposent violemment à la gauche. 

Les attaques contre le candidat socialiste ont également été virulentes, avec un chef de l'état qui a raillé "François Hollande qui veut bien présider mais ne veut pas gouverner parce que c'est difficile et trop risqué". Cependant, ce sont surtout les éléments de langage très extrémistes qui ont aussi dominé ce discours, dans un département où le Front National est toujours haut. "Quand on accueille chez soi plus de monde que celui que l'on peut accueillir, alors on les accueille mal et on les intégre mal. Voilà pourquoi je veux diviser les flux migratoires par deux" a-t-il notamment clamé.

En concluant son discours, Nicolas Sarkozy a confirmé qu'il croyait en la victoire et l'a d'ailleurs prédite, telle une immense vague "qui va submerger tous ceux qui ne connaissent rien au peuple de France. Il reste un jour pour convaincre, un jour pour la plus belle victoire qui soit, celle que vous avez méritée, celle que nous serons allée chercher, celle qu'on aura refusé de nous donner, celle que nous aurons imposée".







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