Nicolas Sarkozy ne mènera pas la bataille des législatives.

Il avait déjà dit le 8 mars dernier, sur RMC, qu'il quitterait la vie politique en cas de défaite à l'élection présidentielle. Ce soir, il a fait un premier pas dans cette direction en annonçant à l'AFP qu'il ne serait pas celui qui guiderait l'UMP lors de la bataille des législatives, dont les 1er et second tour se tiendront les 10 et 17 juin prochain.

Peu avant l'annonce officielle des résultats à 20heures, Nicolas Sarkozy avait réuni ses proches à l'Elysée pour leur demander de rester unis malgré la défaite. L'UMP va connaitre de très fortes tensions dans les semaines à venir, traversée par des courants divers qui ont de plus en plus de mal à cohabiter dans un même parti. De plus, certains responsables de la majorité devraient très vite se disputer la direction du parti de la droite républicaine.

Déjà des voix divergentes se font entendre ce soir à droite, après une défaite qui était pourtant comme programmée. Aux environs de 19h, Christian Jacob a appelé les membres de son parti à ne surtout pas remettre en cause le leadership de Jean-François Copé, qui est pourtant contestée par une partie des responsables. Dominique Paillé a également commenté cette défaite, la mettant sur le compte de la ligne de campagne trop droitière choisie par la majorité sortante. Jean-Pierre Raffarin a également exprimé le regret qu'il n'y ait pas eu davantage de centristes au pouvoir et autour de Nicolas Sarkozy.