France Politique

Assemblée Nationale : bataille en vue pour le perchoir

Publié le  Par Jennifer Declémy

image article

Après la victoire de François Hollande, certains socialistes font déjà connaitre leur appétence pour le poste de président de l'Assemblée Nationale. Pour le moment, ils sont déjà trois sur les rangs.

Avec le départ de Marilyse Lebranchu pour le Gouvernement, cela fait une rivale de moins pour Ségolène Royal qui a mis une option depuis des mois sur la présidence de l'assemblée nationale, qu'elle a réussi à obtenir à la fois de François Hollande et de Martine Aubry. Mais si l'ancienne candidate à la présidentielle manifeste un certain désir de se poster sur les hauteurs du Palais Bourbon, elle n'est pas la seule sur les rangs et deux autres socialistes semblent bel et bien décidés à lui barrer la route.

Du côté de la présidente du Poitou, ses intentions ont été soupçonnées puis confirmées la semaine dernière, lors d'une interview qu'elle accordé à un journal local. Mais Jack Lang aussi a fait connaitre il y a quelques mois son intention de se présenter à ce poste qu'il se verrait bien occuper pour les cinq prochaines années à venir. Et Jean Glavany, qui a déjà été vice-président de l'Assemblée, semble lui aussi manifester le désir de postuler à ce poste prestigieux. 

Du côté de l'ancien ministre de l'éducation nationale, Ségolène Royal ne se fait guère de souci tant l'hypothèse de cette candidature apparait peu crédible. En plus, en votant la réforme constitutionnelle de 2008, seul socialiste à voter de la sorte, Jack Lang s'est attiré les foudres des députés de son parti donc beaucoup ne lui ont pas encore pardonné, d'autant plus qu'en votant oui à la réforme, Jack Lang a été la voix qui a permis à Nicolas Sarkozy de modifier la constitution. 

Jean Glavany en revanche pourrait être un rival bien plus sérieux. Député de longue date, consensuel, sérieux dans son travail parlementaire et doté d'une sérieuse connaissance des rouages du Parlement, il séduit beaucoup de socialistes qui, en votant à scrutin secret, pourront faire le choix qu'ils veulent, sans avoir à obéir au président et à la patronne du parti. Pour Ségolène Royal, rien n'est encore joué.







Réagir

Si vous souhaitez voir votre commentaire apparaître directement sur le site sans attendre la validation du modérateur, veuillez vous identifier ou créer un compte sur le site Paris Dépêches.


Publier le commentaire

Me prevenir des réponses




Commande de vin

Vêtements bio

retour menuRetour au menu

© 2013 AMLCF - Réalisation : NokéWeb